Mariés depuis 10 ans, ils découvrent qu’ils sont frère et soeur

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Et si vous découvriez que votre époux est en fait, un cousin germain. Comment réagiriez-vous? Le sang appelle le sang! Une expression appropriée pour définir ces unions amoureuses d’un autre âge, assumées ou complètement ignorées. Une symbiose entre deux êtres, qui pourtant s’explique par la similitude du patrimoine génétique. Suivie d’une attraction sexuelle ressentie à l’âge adulte chez deux inconnus, pourtant issus de la même famille. Un sentiment profond et intime, traduit par le cerveau comme tel, alors qu’il ne s’agit que de l’expression des liens de sang.

Voir des cousins, frères et soeurs tombant amoureux, n’est effectivement pas commun. Le terme scientifique qui définit cette non-attirance est Westermack. Il défend l’idée d’un mouvement biologique inné, d’une barrière psychologique instinctive empêchant une attirance entre fratries. Par la fréquentation ou la cohabitation des membres de même famille, et ce, dès le bas âge. Précisément avant les 30 premiers mois de l’enfant. Période où s’enracine un mécanisme de rejet des sentiments amoureux. Ce qui les conduit naturellement plus tard, à diversifier leur patrimoine génétique, en s’intéressant aux personnes hors cadre familial. Pourtant il existe de plus en plus d’exceptions. Récemment, le mariage d’une mère et sa fille par exemple. Des tristes faits d’actualité de plus en plus récurrents. Qui révèlent les pièges de l’attirance liée à la consanguinité, qui enferment bon nombre de personnes.
Toutefois notre sujet n’est en rien un cas incestueux direct illicite, mais bien une rencontre fortuite entre deux amoureux, unis par le sang… d’une mère. Voici une énième histoire d’une liaison impensable, au Brésil. Une information relayée par Closer et AfroPop.

« Seule la mort nous séparera. Tout cela nous arrive car Dieu l’a voulu. Bien sûr que cela aurait été différent si nous l’avions su avant. Nous avons été bouleversés d’apprendre la vérité, mais nous nous sommes réunis en famille et avons décidé de rester mari et femme… Nous avons plein de projets, et rien ne brisera cela ! »

Adriana, 39 ans, découvrit dans une émission de radio être mariée à… son demi-frère, Leandro, 36 ans. Egalement père de leur petite fille de six ans. « Mon Dieu, comment est-ce possible ? »
Tout s’explique par le mode de vie plutôt instable de leur mère. Maria. Un prénom commun qu’ils prirent tel un signe du destin unissant leur rencontre. Non comme une pièce maîtresse à la découverte de leur origine. « Ce prénom est très commun dans notre pays, le Brésil. On trouvait drôle que nos mères aient le même prénom, mais on croyait à une coïncidence. »
En effet, cette dernière abandonna son foyer alors qu’Adriana était âgée d’un an seulement. Puis rebelote, deux ans après, avec son second enfant, Leandro. Lui, sera élevé au sein d’une famille dite aimante. Tous deux nés dans la ville de Sao Polo, Adriana la quittera à l’âge adulte. Pour un poste de femme de chambre dans une famille aisée. Elle y rencontrera son premier époux, un collègue. Mais 15 ans plus tard, divorce et retour à Sao Polo. Elle se fixe alors un objectif, retrouver sa mère. C’est à huit ans, que Leandro apprit que sa tendre mère, n’était pas sa génitrice. Ce dernier s’acharnera à la retrouver. Une recherche qui sera au centre de leur rencontre. Des âmes-soeurs habitées par une même blessure du passé, les deux êtres se comprennent, se complètent et s’unissent rapidement.

Les années passent, Adriana tente le tout pour le tout, afin de retrouver sa mère. Elle participe à un programme radio qui aide à retrouver des proches disparus. Un mois d’attente, elle est enfin rappelée à venir sur le plateau. Sa mère a été retrouvée. Un fort moment d’émoi indescriptible, mais aussi de stupeur. Maria avoua à Adriana qu’elle avait un frère. Un garçon appelé… Leandro, dont la description ne laisse planer aucun doute sur la personne de son époux.

« Je ne peux pas croire que tu me dises ça. Leandro est mon époux ! J’ai peur qu’il ne veuille plus de moi après tout ça. Je l’aime tellement… »

Quelles furent la frayeur et l’angoisse d’Adriana qui songea, alors à l’avenir de son union avec son amoureux, qui n’est autre que son frère. Mais qu’à cela ne tienne, les amoureux demeureront ensemble jusqu’à la fin de leurs jours, affirment-ils sur les ondes radio, le lendemain même.

Un cas non isolé, que nous retrouvons également dans la Bible, présentant des unions entre fratries. Abraham et Sarah sa femme, par exemple. L’union consanguine fut une règle d’or dans l’histoire des monarchies, et des pharaons. Afin de préserver une lignée de sang. En effet, pour s’assurer une descendance au sang royal, les monarchies mariaient les enfants d’une même famille. En prenant ceux de la soeur aînée du roi par exemple. Egalement au temps des pharaons, les mariages pour hériter du trône, n’étaient effectifs qu’entre frères et soeurs. Toutefois, y a-t-il un ordre divin défendant ou condamnant ces mariages inter-familles? Bien que certaines cultures et régions du monde n’y voient pas d’inconvénient, l’Eternel se montre ferme à l’encontre des liaisons entre parentés. Allant jusqu’à cataloguer ces faits de crime.

« Nul de vous ne s’approchera de sa parente, pour découvrir sa nudité. Je suis l’Éternel. Tu ne découvriras point la nudité de ta soeur, fille de ton père ou fille de ta mère, née dans la maison ou née hors de la maison. Tu ne découvriras point la nudité de la fille de ton fils ou de la fille de ta fille. Car c’est ta nudité. Tu ne découvriras point la nudité de la fille de la femme de ton père, née de ton père. C’est ta soeur. Tu ne découvriras point la nudité de la soeur de ton père. C’est la proche parente de ton père. Tu ne découvriras point la nudité du frère de ton père. Tu ne t’approcheras point de sa femme. C’est ta tante. Tu ne découvriras point la nudité de ta belle-fille. C’est la femme de ton fils: tu ne découvriras point sa nudité. Tu ne découvriras point la nudité d’une femme et de sa fille. Tu ne prendras point la fille de son fils, ni la fille de sa fille, pour découvrir leur nudité. Ce sont tes proches parentes: c’est un crime.» [Lévitiques 18 v.6-17]

Ainsi chers lecteurs, avant d’ouvrir son coeur à un(e) bien-aimé(e), veillons à assurer nos arrières, en faisant appel aux secrets de famille non révélés, ou aux tests sanguins non effectués. De peur de devoir assumer jusqu’à la fin de ses jours, une union qui s’avère être illégale selon les principes de Dieu. Qui de surcroît, causerait de graves problèmes de santé aux progénitures à venir, par le risque de maladies génétiques.

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La Rédaction

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