Malik Abadia, le tireur de Trappes et Plaisir, interpellé

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Rares sont les fois où le travail des forces de l’ordre est félicité. Pourtant avec tous les risques et dangers qui les entourent, ils se démènent pour prodiguer un peu de sécurité. Sans mentionner ceux qui abusent de leur pouvoir pour mieux régner, rappelons-nous de l’affaire de Théo. Mais il y a ceux qui prennent à coeur leur métier, l’exerçant dans la justice et l’équité. Encore une fois, nous pouvons les féliciter et remercier pour leur bravoure et dévouement.

Notamment après ce mercredi 24 mai 2017. Cela faisait près de 15 jours que les forces de l’ordre étaient à la recherche de l’homme soupçonné d’être le tireur de Trappes et Plaisir. Finalement, ce mercredi au matin, vers 6h, Malik Abadia fut interpellé à Saint-Denis (93), au domicile de l’une de ses amies qui l’hébergeait, par la brigade de recherche de la police judiciaire de Versailles.
Tous deux furent placés en garde à vue dans les locaux de la Direction régionale de la police judiciaire de Versailles.

Pour rappel, Malik Abadia est accusé du meurtre de son beau-frère, sur le parking du Burger King de Plaisir (78). Après son acte affreux, il prit la fuite laissant le corps de sa victime au sol, sous les yeux de plusieurs témoins. Les secours et policiers venus sur place ont découvert onze impacts de balle sur le corps du défunt et sur sa voiture.
Des projectiles l’avaient mortellement touché au niveau du cou, de la cache thoracique et au bras. M. Abadia s’était également rendu coupable de l’agression de deux autres hommes âgés de 31 et 32 ans.

Lors de l’intervention de la brigade, Malik Abadia avait été surpris dans son lit. Il s’est montré coopératif et s’est laissé embarquer. La femme qui l’hébergeait, âgée de 45 ans, semblait être sa compagne. Dans leur perquisition, les policiers ne trouvèrent l’arme du crime, mais plutôt deux pistolets cachés. L’appartement avait été placé sous surveillance.
Son arrestation résonna comme un soulagement chez ses victimes. Notamment son ex-femme, Nadia, qui témoigne n’avoir jamais pu se libérer de son emprise, et ce même lorsqu’il était en prison où il trouvait toujours le moyen de la contacter.
« Nous avons grandi dans le même quartier. Au début, il était gentil. Puis il s’est mis à fumer de plus en plus de cannabis. Il a commencé par faire des crises de jalousie. Il est devenu paranoïaque, violent et manipulateur. Il avait toujours tendance à se faire passer pour une victime », raconte-t-elle.

Sachons que notre Seigneur rend justice aux victimes et ne peut laisser ces actes impunis. Car « ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi » (Galates 6 v.7).
Prions tout de même pour que dans ce triste dénouement, son âme puisse connaître le salut de Christ, car le créateur ne se réjouit guère de la mort d’un pécheur.

Perla KOUAM WAFFO

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