Une exhortation écrite par Yannick NILA

Les violences conjugales, ce fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur. De foyers en foyers, ce sont majoritairement les femmes, les plus touchées. Une situation bien critique qui s’avère en effet fort difficile à résoudre malgré toutes les dispositions mises en place pour y mettre fin. Les chiffres restent encore importants, les campagnes de sensibilisation n’apportent jusqu’à présent pas le résultat escompté et nombreuses sont ces femmes qui demeurent sous silence. Sans oublier, quelques contrées qui encore à ce jour exposent des avis très péjoratifs en ce qui concerne la femme. Du moins, elle est méprisée, rabaissée et réduite en esclavage. Peu considérée pour quelques « mâles dominants », elle n’a sans doute pas son mot à dire ni aucune autorité. Bloquées dans une ère passée, de nombreuses femmes vivent sous l’emprise de leurs maris. Que faire ?

Cette problématique inspira cette journaliste égyptienne, qui se présenta à l’antenne avec le visage tuméfié. Manal Agha de son nom, une femme très courageuse, se tint face à la caméra avec le visage couvert de bleus. Des blessures qui semblent réelles. La journaliste victime, témoigne des violences qu’elle subit. Encourageant ces nombreuses femmes à se révolter contre ces violences.
Face à des spectateurs choqués, la journaliste assume son geste, qu’elle juge nécessaire dans le but de réveiller la conscience des victimes pour qu’enfin soient dénoncées toutes ces atrocités et que justice soit faite. Il faut avouer que les mots et discours, ne suffirent pas à aider ces victimes à s’en sortir. Il fallait dans ce cas marquer le coup.

Surprise ! Après la pub, Manal Agha revenait le visage intact, révélant que les blessures n’étaient en réalité que du maquillage. Une mise en scène fracassante et orchestrée par la journaliste, déterminée à dénoncer le fléau des violences. Son message poignant fut relayé et partagé de multiples fois sur le web. Le geste fut salué, devant une situation devenue plus qu’urgente. En effet, l’on recense qu’une femme décède tous les trois jours, des suites de violences conjugales.

A l’heure actuelle, on peut envisager des suivis et soutiens matrimoniaux, dans le but d’aider la victime mais aussi le bourreau. Néanmoins, l’intervention de l’Eglise demeure la plus efficace. En parfaite mesure de partager et d’enseigner la vérité de l’amour de Dieu qui vient restaurer tout foyer brisé.
C’est l’Eglise de Jésus-Christ qui dispose de toutes les armes puissantes contre la haine, la violence, l’ignorance, la jalousie, la convoitise, le mépris, l’humiliation, etc. En elle réside le message de l’amour de Dieu, sa bonté, sa compassion et son pardon.

«  Le mariage est basé sur l’affection et la compassion, pas sur l’humiliation et les passages à tabac », déclara Manal Agha. Et que nous dit la Parole de Dieu ? « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » [Marc 12 v.31] et encore « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle » [Ephésiens 5 v.25]. En somme, un mari qui aime sa femme s’aime soi-même. De ce fait, les époux doivent veiller réciproquement au confort et au bien-être de l’autre.
Et pour en connaître davantage sur l’Amour saint et pur, nous vous invitons à méditer le livre d’1 Corinthiens chapitre 13. Mais gardons à l’esprit que « l’amour ne fait point de mal au prochain » [Romains 13 v.10].

Perla Kouam Waffo

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