Une exhortation écrite par Yannick NILA

Nul doute que le buzz autour du film d’animation des Américains, Conrad Vernon, et Greg Tiernan ne vous a échappé. Sortie annulée, puis autorisée pour les mineurs de plus de 12 ans, jamais un dessin animé n’avait suscité autant d’émois dans le paysage français.

Et pour cause, Sausage party (partie de saucisses, en français), n’est autre que « la première comédie d'animation pour adultes à l'humour particulièrement osé », selon les producteurs du long métrage. Grand euphémisme ! Car, selon Me Bonnet, fondateur de l’association Promouvoir, « il s'agit de volontairement toucher le jeune public, notamment avec une bande-annonce totalement trompeuse, qui donne à voir quelque chose qui ne correspond pas à la réalité du film », comme nous relate, le Huffington Post. Le producteur exécutif, Kyle Hunter a surenchéri, déclarant que « Sausage Party, ressemble à n'importe quel film d'animation, mais les personnages profèrent des horreurs ». Et, tout cela, avec une légèreté déconcertante !

Comment rester insensible face à cette abomination? Les associations Manif pour Tous, et Promouvoir; Elles, n’ont pas pu. Essuyant les railleries, ainsi que les insultes de la part des autres médias, elles persistent dans leurs combats respectifs, et leurs désirs de défendre l’innocence de nos enfants. Dans le seul but de les protéger, contre la vue de scènes pornographiques, par le biais d’actions distinctes mais complémentaires. C’est donc, au travers d’une nouvelle offensive que l’association Promouvoir, a déposée le 1er décembre 2016, un recours au tribunal administratif de Paris, pour le retrait du visa d’exploitation. L’association, n’est pas à son premier coup d’essai. Ancien juriste, Me Bonnet est considéré comme la bête noire du Centre national du cinéma (CNC). Car plusieurs annulations de projection de films qualifiés d’indécents lui sont imputées.

Ces opposants, traités de « cathos traditionalistes », par les esprits les plus « ouverts », ont des valeurs et une morale un peu trop « prude’ », qui semblent non seulement être remises en cause, mais également déranger notre société de plus en plus permissive. Alors qu’aux Etats-Unis, le film a été interdit aux moins de 17 ans, il semblerait qu’en France, nous ayons franchi une limite, celle où la pudeur et le respect n’existent plus.
Comment expliquer que dans notre pays, l’interdiction retenue ne soit appliquée que pour les moins de 12 ans? Interrogé par l’Express, Jean-François Mary, président de la commission de classification des films « défend l'interdiction du film aux moins de 12 ans et considère que cette dernière est pleinement justifiée »; « […] il est rare que des enfants de moins de 12 ans aillent au cinéma sans leurs parents. Avec cette classification, nous alertons les parents », assure-t-il. De plus, il « reste indifférent, face aux protestations des détracteurs du film ».

Les résistances rencontrées par les militants de ce film d’animation, laissent sans voix. En effet, dans un pays comme le nôtre fervent défenseur des droits de l’enfant, nous nous interrogeons sur la nature de cette hypocrisie; qui se profile dans nos différentes infrastructures. Il apparaît comme un voile, sillonnant la population les empêchant de voir ce qui compte vraiment. En l’occurence, la protection de nos enfants et de leurs âmes. Car, ce film d’animation n’est pas seulement pornographique, mais il est également blasphématoire.
Cette saucisse, en quête de vérité, fait référence à notre Créateur, de façon détournée et irrespectueuse… Hasard ou coïncidence?! Dans un monde, où l’athéisme prend de plus en plus de place, et, les valeurs spirituelles sont bafouées; Restons vigilants, en tant que disciples du Christ, car, il va s’en dire que le diable passe par tous les voies et moyens pour s’immiscer dans nos vies et nous aveugler.

C’est pourquoi, nous devons en tant que parents protéger nos rejetons des malversations. Comme nous l’avons constaté, les valeurs et les normes sociétales sont à l’opposées de celles que notre Seigneur Jésus-Christ nous a inculqués. Eduquer nos enfants, selon la Parole de Dieu, prend donc un sens plus profond et demande une vigilance à tous égards. Nous devons être des modèles, en action puis en parole, nous devons refléter le caractère de notre Sauveur. Lutter sans relâche pour que les valeurs bibliques soit le socle de notre famille et soit transmises à notre progéniture. La Bible dit: « Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton coeur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. » [Deutéronome 6 v.6-7]. Dans le seul but qu’il puisse marcher selon les voies de son Créateur:  « Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas. » [Proverbes 22 v.6].

Nous terminerons par ce passage qui résume parfaitement l’état des lieux de notre société : « pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'intelligence, afin qu'ils ne vissent pas briller la splendeur de l'Evangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu. » [2 Cor. 4 v.4]

La Rédaction

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