L’inception : rêve ou réalité ?

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Des idées et des souvenirs artificiellement implantés, comme une empreinte laissée dans l’esprit d’un individu à son insu, dans son subconscient pendant qu’il est en train de dormir, sans qu’il s’en rende compte, l’inception serait-il possible ? Selon ce qui se prédit et se laisse transparaître au travers des travaux exceptionnels et prodigieux du docteur Karim Benchenane, qui par sa capacité à manipuler des rêves par des techniques cérébrales poussées, de nouvelles perspectives semblent se révéler.

Docteur Karim Benchenane, chercheur intégré au CNRS en 2010, est devenu responsable de l’équipe « Memory, Oscillations and Brain states » en 2013 au sein de l’unité Plasticité du cerveau à L’ESPCI-ParisTech. Son travail et ses découvertes sont ancrés dans l’influence des différents états de veille ou vigilance et des oscillations cérébrales dans les traitements des informations et leurs mémorisations. Son intérêt porté pertinemment sur le rôle du sommeil dans la consolidation de mémoire, il utilise des enregistrements électro physiologiques extracellulaires sur des rongeurs.
« Si on veut manipuler vos rêves, il faut comprendre les rêves. Et pour comprendre les rêves, il faut comprendre la mémoire. Parce que tous vos rêves sont construits à partir des expériences que vous avez vécues ou imaginées », explique-t-il.

Il poursuit en précisant que la partie du cerveau responsable de la mémoire chez les humains est l’hippocampe. Celui-ci détient une importante capitale car responsable non de l’intelligence, du raisonnement ni du Q.I. mais de la mémoire. Tout en sachant que le cerveau est un ensemble de dizaines de millions de neurones, qui, communiquent entre eux au travers des impulsions électriques où découlent tout ce que nous appelons rêves, souvenirs, mémoire et toute autres activités que nous sommes capables de faire. Sur les recherches à essayer de comprendre l’activité des neurones, il faut enregistrer cette activité à l’aide d’une électrode implantée à un endroit pour pouvoir regarder et mémoriser l’activité des neurones. Une méthode difficile à appliquer chez l’Homme car cela nécessite de faire un trou dans le cerveau ce qui le rend très dangereux et uniquement applicable pour des cas particuliers.

Des Expériences fructueuses chez les souris

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L’on mène ainsi les expériences chez des souris, basées sur la mémoire spatiale. Au moyen de l’électrode implantée, les enregistrements de leurs activités permettent de recalculer la position du cobaye dans un environnement via les algorithmes mathématiques (Machine Learning) et de voir sur un moniteur où il compte aller par rapport à là où il est ! Comme si l’on pouvait lire la pensée de la souri, anticiper ses actions. Ce n’est pas fini. Durant son sommeil, il fut possible de visualiser, sur le moniteur, les différentes cellules qu’elle a parcourues, comme si elle rêvait sa trajectoire faite. Une consolidation de sa mémoire.
L’expérience se poursuit.

Toujours dans son sommeil, les chercheurs décident de récompenser le cobaye avec un bon gros morceau de fromage. Le but étant de voir s’il sera influencé positivement dès son réveil, à se diriger vers la cellule concernée. Car rappelons-le, comme suscité, l’activité des neurones est électrique. Le fromage active intensément une partie du cerveau de la petite souris. Ce qui amène à dire qu’il y a à cet endroit précis un moyen d’implanter une électrode de stimulation, permettant, par la suite, de récompenser la souris dans son sommeil. Ainsi lorsqu’elle rêvera tout son parcours, dans ces différentes cellules, l’une d’entre elles sera stimulée par la récompense. Puis à son réveil, elle sera remise dans son environnement. Expérience réussie, puisque la souris s’est directement, à son réveil, dirigé vers sa récompense. Ainsi, les chercheurs sont parvenus, à influencer positivement la souris, en orientant sa direction grâce à un souvenir implanté pendant son sommeil.
Il est donc possible, aujourd’hui, non seulement d’anticiper les déplacements d’une souris en recalculant sa trajectoire, mais également d’influencer son choix de direction à prendre via une idée positive implanter dans un rêve ! La grande question est maintenant de savoir si cela serait possible chez l’Homme.

IRM fonctionnelle

L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) permet de visualiser, de manière indirecte, l'activité cérébrale sans pour autant ouvrir la boîte crânienne. Le docteur Benchenane précise lors d’une conférence qu’à partir de l’IRM, nous sommes en mesure de voir à grande partie ce que pense le sujet. Alors l’on peut dire que l’inception est possible théoriquement. Certes, l’on ne peut apprendre l’anglais à une personne pendant son sommeil mais l’on peut rendre un souvenir un peu plus positif ou négatif. Et cela ne peut fonctionner que si nous sommes capables de le montrer au sujet après le réveil après quatre ou cinq heures. Si cela est une réussite, elle ne l’est que pour le sujet, aucun risque que cela ne devienne une manipulation de masse. « Je vous conseille plutôt d’avoir peur de la publicité », poursuit-il.

Cette avancée scientifique apporte une lueur d’espoir pour les maladies neuro-psychatriques, qui touchent la pensée. Rendre un souvenir plus positif viendrait apaiser les cas de stress post-traumatiques, générée par l’association pathologique entre une expérience et une réaction de peur exacerbée, dont le seul traitement à ce jour, est de replonger le patient dans la situation, tout en l’installant dans un cadre plus confortable de manière à briser cette association.
Cependant, il est à noter que malgré l’utilisation de l’IRM, rendant la situation plus réaliste, le patient est tout à fait conscient qu’il ne s’agit pas de la réalité. Son cerveau connaît la vérité et contrairement à ce l’on pense, on a toujours l’impression que tout est vrai dans un rêve dont on ne s’aperçoit la réalité qu’une fois réveillé. Donc la capacité à s’introduire et voir dans le sommeil d’un patient alors qu’il réactive ses expériences traumatisantes pourrait casser l’association pathologique.

Et Dieu dans tout ça ?

Rappelons que le Seul qui contrôle et sonde notre esprit, âme et corps, n’est que le Créateur. Pourquoi l’exclure du traitement de sa créature ? [Psaume 139]
Contrôler et influencer l’esprit de l’Homme est un sujet qui ne plaît pas toujours mais on peut se demander si ce n’est pas possible pour nous de faire une exception pour les malades, pour essayer d’améliorer la vie de nos proches. Pourtant, soyons sûrs d’une chose ; nous pouvons être animés d’une bonne volonté mais si dans nos intentions il n’y a pas l’amour et la justice de Dieu, rien de ce que nous pourrions faire ne changerait la vie ici sur terre. Les chercheurs ont trouvé la possibilité de sauver les vies via la perfusion sanguine mais il y a aussi un autre moyen présenté il y a longtemps (méthode quinto) pour permettre d’aider les familles pauvres mais cela a été mis sous silence car cette méthode pouvait aider tout le monde. Elle consiste à transfuser non du sang, au coût trop élevé, mais de l’eau de mer. Malheureusement les enjeux monétaires ont prévalu sur la santé.

Nous voulons croire en l’humain mais davantage en Dieu, fidèle à sa Parole, car il s’élève dans le monde plusieurs maladies incurables qui ont trouvé guérison par le nom de Jésus-Christ. Et nous savons aussi que malgré toutes les organisations humaines comme l’OMS, l’ONU, l’OUA, le FAO… le monde vit toujours dans le malheur et toutes formes d’atrocités. Ainsi sans Jésus-Christ tout ce que l’Homme fait n’est que vanité. Car sans lui nous ne pouvons rien faire. [Jean 15 : 1-8] [2 Thessaloniciens 3 :3]

La Rédaction

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