L’artiste contemporaine Helen Marten remporte le prix Turner

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

“L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant […] Puis l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden […] L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger […] Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le jardin” [Genèse 2]

Il nous suffit de lire le chapitre 2 du livre de la Genèse, pour reconnaître sans équivoque, que l’Eternel notre Dieu, notre Créateur est bel et bien l’Artiste originel, à l’origine de toute oeuvre céleste et terrestre. Son oeuvre est non seulement excellente mais pure et bonne en tout point. Des cieux à la terre puis l’Homme, tout ce que nous voyons et admirons avec une fine attention, témoigne de la beauté de son oeuvre et de sa Sagesse. Et ce, dans les infimes détails. Un travail parfait du Créateur qui ne peut se définir qu’en chef-d’oeuvre.
De ses mains il nous façonna à son image et embellit la terre à l’origine informe et vide. Il y apporta la lumière. Nous sommes ses chefs-d’oeuvre, porteurs même de son empreinte artistique.
Nous pouvons aisément dire que l’art est l’expression des mystères qui nous conduisent, pour ceux qui poussent leur vision et perception, à notre Créateur. L’art est donc à l’image de notre Dieu, omniprésent.

Ainsi le monde recèle, en l’occurrence, d’artistes en tous genres et dans tous domaines.
Mais n’oublions pas, chers lecteurs, que de notre Père dans les cieux, émergent tous les arts que nous pouvons connaître aujourd’hui. Des arts par lesquels, l’Homme trouva le moyen de s’exprimer Car l’essence même de l’art se définit dans sa beauté et plus encore son message. Parmi les arts les plus reconnus, l’on dénombre la peinture, le dessin, la musique, l’écriture, l’architecture ou encore la sculpture. C’est d’ailleurs dans ce dernier domaine, que vient se révéler une artiste peu commune.

Une artiste à l’empreinte poétique et complexe

Distinguée de ses pairs, Helen Marten, jeune Britannique de 31 ans, vient, ce lundi, de décrocher le prestigieux prix Turner d’art contemporain pour ses sculptures. Le succès semble être au rendez-vous pour l’artiste, qui déjà le mois dernier, recevait le Hepworth Prize for Sculpture avec 30 000 livres à la clé. Loin d’être cupide, Helen Marten a d’ailleurs déclaré qu’elle entendait partager son nouveau gain de 25 000 livres avec ses collègues artistes, soit les trois autres finalistes, Michael Dean, Josephine Pryde et Anthea Hamilton, qui ont touché chacun 5 000 livres.

Pour la petite culture générale, le prix Turner, créé en 1984, et ainsi nommé en hommage au peintre William Turner récompense les artistes de moins de 50 ans qui résident, travaillent ou sont nés au Royaume-Uni. Il compte d’ailleurs, parmi ses lauréats des iconoclastes comme Anish Kapoor et Damien Hirst.

Ce qui a tout particulièrement fasciné le jury tout comme la critique, fut l’utilisation par l’artiste de matériaux auxquels l’on n’aurait pensé. A l’image de Dieu, qui de la terre, en ressortit toute une richesse jusqu’à y modeler le corps humain. Récompensée pour son projet “Lunar Nibs” à la 56ème biennale de Venise en 2015 et pour son exposition solo “Eucalyptus Let Us In” début 2016 à la galerie Greene Naftali à New-York, l’artiste a notamment mené ses oeuvres d’art au moyen de boules de coton, chaînes de bicyclettes, coquilles, marbres, craie de billard, peaux de poissons et oeufs. Par cet assortiment inédit, elle façonne des sculptures dont elle revendique la complexité, afin d’inviter le spectateur à l’étude. Pour cela, le jury a salué sa “contribution exceptionnelle au développement de l’art contemporain visuel”. Alex Farquharson, directeur du musée londonien Tate Britain, qui accueille le prix Turner, a précisé qu’ils ont admiré les qualités poétiques et énigmatiques de son travail qui reflètent les complexités et les défis d’être au monde aujourd’hui”.

En effet, par ses oeuvres, Helen Marten expose un monde toujours plus précaire, s’exprimant contre la xénophobie et l’intolérance. “Je pense qu’en tant qu’artistes dans le monde d’aujourd’hui, et en tant que personnes vivant dans cet environnement, nous sommes très, très privilégiés de nous trouver ici dans une communauté dont l’essence est la diversité et l’exubérance”, s’est-elle ainsi exprimé.

Dieu, l’Artiste par excellence

Il n’est plus à contredire que l’artiste ne voit pas comme tout le monde voit, mais perçoit des mystères parfois inexprimables et inconnus de la vision humaine et qu’il s’attèle à exposer au monde, par le don qui lui a été donné, à l’instar d’Helen Marten. Mais pour apporter force et sens à son message, l’artiste a besoin d’aller puiser à la source. Et, alors que le monde puise son inspiration dans la nature, ou bien la société, ou en lui-même, vous a été présenté en amont de cet article la véritable source. Originelle, Inépuisable et Parfaite. Dieu, Créateur. Ainsi nous pouvons avancer que l’art sans Dieu est dénué de sens véritable. Lui qui nous a constitués pour participer à son oeuvre somptueuse.

La morale, quoique exacte, ne sauve point mais Dieu et sa Parole, oui. Or sa Parole ne célèbre que la beauté de son oeuvre et ce, dès l’origine. C’est pourquoi il est écrit : “que tout ce qui respire loue l’Eternel”. Et c’est ainsi que chacun de nos actes, chacune de nos oeuvres, sont appelés à ne louer que l’Eternel, ne refléter que sa Gloire et ne partager au monde que sa Parole, d’un oeil, d’une oreille et d’un toucher sauvés par son Nom.

La Rédaction

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