La directrice d’une maison de retraite terrorise ses résidents

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

On entend souvent parler des enfants, femmes ou hommes maltraités, mais nous recevons très peu d’informations sur la maltraitance des personnes âgées. Bien que nous considérions une maison de retraite comme un lieu paisible où les seniors y résident. Un lieu où ils reçoivent de l’aide dans leurs tâches quotidiennes. Ces derniers sont souvent victimes de maltraitance.

Une maison de retraite, un lieu de tourments ?!

Comme nous le savons tous, les maisons de retraite existent pour accueillir les personnes âgées dépendantes. Pour la plupart, il leur est impossible de s’entretenir. La maison de retraite est donc, par définition, un lieu de repos. Le résident y est choyé, en théorie, par les équipes professionnelles, à sa disposition. Alors que sa famille pense être dans l’incapacité d’être sans cesse présente pour le sénior, parent ou grand-parent. La conjoncture actuelle oblige. S’en occuper en permanence s’avère être une charge qu’elle n’est pas en mesure de supporter. Alors la maison de retraite se présente comme la solution idéale.

Ces résidents, se retrouvent à vivre, pour la majorité contre leur gré, confinés dans un lieu non désiré. Dès lors, nous pouvons envisager, dans certains cas, une forme de maltraitance, définie comme une maltraitance civique. Parmi la physique, la psychologique, la financière et la négligence. Isolés, peu se soucient de leur sort. Mais un numéro a été mis à leur disposition. Toutefois, l’information très peu circulée, ne permet pas pour autant de les protéger comme il se doit.
Un cas particulièrement sadique vient de faire surface. A Vif en Isère (38), une directrice de maison de retraite a été mise en examen depuis le 13 décembre 2017, par le parquet de Grenoble, pour violences morales sur les résidents et harcèlement moral sur ses salariés. Décrite comme un véritable tyran, cette sexagénaire, d’un tempérament agressif, a les nerfs à vif et menait, selon le procureur de la République, Jean-Yves Coquillat, un management d’après-guerre. S’emportant facilement, elle tyrannisait littéralement toute personne résidant ou travaillant dans la maison Le Clos Besson située à Vif.
D’après l’enquête, elle est soupçonnée d’avoir ignoré les prescriptions médicales de certains pensionnaires et violé leur régime alimentaire, en donnant des sucreries aux diabétiques et des quignons de pain, en remplacement de la soupe, pour ceux qui ne sont pas en capacité de manger.

En vingt longues années de direction, cette femme aurait fait vivre un calvaire à tous. Sans soutien syndical, les salariés, seuls, n’avaient aucun moyen de la stopper pour abus de pouvoir. L’enquête tomba à pic. A présent bannie de la résidence, un nouveau directeur par intérim a été nommé pour la remplacer.

Un syndrome qui touche tout le monde ?

L’arrivée de 2017 ne nous a, pour l’instant, pas sorti de la crise financière, où le chômage est toujours aussi élevé. Les entreprises peinent à embaucher. Uns situation qui touche la majorité des maisons de retraite. Très souvent en manque d’effectifs, le personnel se retrouve à travailler deux fois plus. On peut trouver une aide-soignante en charge de quinze résidents, à elle seule. entre les chichis des résidents, leur rythme de vie, et le temps qui file à toute vitesse, le travail doit être fait en temps et en heure. Le salarié se retrouve confiné dans un travail à la chaîne. Une maltraitance pour lui aussi. Et les conditions de travail ne vont pas en s’améliorant. Les salariés comme les résidents subissent la conjoncture tout comme les erreurs et abus de pouvoir des dirigeants.

L’Honneur de nos anciens

L’apôtre Paul dira à Timothée de ne point réprimander rudement le vieillard mais au contraire l’exhorter comme un père [1 Timothée 5 v.1].

Cette directrice aurait-elle agi dans l’intention de nuire ou par négligence ? L’enquête nous le dira. Paris Match rapporte qu’une enquête administrative est activement menée par la mairie de Vif. Elle prendra fin cette semaine, après l’audition de tous les employés.
Réjouissons-nous qu’enfin justice soit faite pour ces victimes, libérées de leur détracteur.

Mais rappelons-nous, jeunes gens, combien il est important et respectueux d’honorer les anciens, ceux qui nous ont précédés. Tant sont-ils remplis de richesses, de connaissances et de sagesse. Il est là une clé de notre bénédiction. Une porte vers notre héritage. Heureuse alors est la société qui honore ses personnes âgées.
Et nous retiendrons aussi ce passage : “Tu te lèveras devant les cheveux blancs, et tu honoreras la personne du vieillard. Tu craindras ton Dieu. Je suis l’Éternel.” [Lévitique 19 v.32]

La Rédaction

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