« La Caf m'a dit que j'étais bête d'aller travailler », Aurélie, manifestante, en grève de la faim

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Pourvoyeur par excellence, la grâce de Dieu n’est que peu profitable à un monde l’ayant renié et rejeté. Seuls véritables bénéficiaires, ses fils et filles par Jésus-Christ, qui par leur foi en l’Eternel jouissent de ses multiples bénédictions et promesses. Demeurent sous sa pleine protection. Et trouvent en lui, maître de l’or et de l’argent, une pleine sécurité.

« Que celui qui fournit de la semence au semeur et du pain pour sa nourriture vous fournisse et vous multiplie la semence, et qu'il augmente les fruits de votre justice. » [2 Corinthien 9.v10]

Mais hélas, loin de Dieu, les Hommes s’appuient sur leurs propres forces contre les puissances obscures de notre société. Dans cette génération hostile à l’évangile, que faire lorsque la société même vous met des bâtons dans les roues? Limitant votre accessibilité à une vie décente? Un épanouissement?
Pourtant, dans un pays classé riche, comme la France, certes frappée par une sévère crise économique, mais qui est loin de l’accabler selon des économistes, la situation précaire de certains citoyens est tout de même alarmante.
« L’Etat me prive de travail. Je veux avoir le droit de travailler ». Voici le cri d’une jeune mère, en tourment. Epanouie, elle fit face à l’arrêt de son travail, qui lui procurait pourtant une vie décente, à elle et ses enfants. Aujourd’hui, elle s’oppose farouchement, quitte à mettre sa vie en danger, à l’administration qui la prive de son droit de travailler, de se développer en tant que femme avant tout.

Trop d’argent pour percevoir des aides sociales, mais pas assez pour vivre

C’est le dilemme d’une famille Auxerroise, composée d’Aurélie, 27 ans, son époux et leurs deux enfants de 2 et 6 ans. En colère, la jeune mère décida de se faire entendre. De la manière la plus féroce pour le corps. Pour dénoncer ce qui, selon cette victime de l’état, est une aberration sociale. Tous les jours, après le boulot, Aurélie se poste devant la Mairie de sa ville avec une pancarte en carton où sont inscrites les raisons de son mécontentement : 2 CDI 2400e/ Assistance Maternelle 1000e/ Remboursement CAF 290,94/ Avec factures, loyers… etc.; Reste à vivre 30e.
Et pour enfoncer le clou, elle entama depuis le 6 février dernier une grève de la faim. Vous l’aurez compris, depuis qu’Aurélie et son mari travaillent, l’épanouissement laissa place à la précarité. Quel paradoxe! Car en effet, alors qu’à l’époque, la famille bénéficiait des aides de la Caisse d’Allocations Familiale (CAF), elle parvenait à sortir le bec de l’eau sans encombre. Mais leur stabilité financière perdit de l’équilibre, lorsque ces victimes de l’Etat, déclarèrent une activité professionnelle. Naturellement, plus d’aides. Le couple se retrouve avec la modique somme de 290€ de la CAF pour le paiement partiel de la garde de leurs enfants. Face à cette aide extrêmement insuffisante, Aurélie se fait narguer par l’organisme: « la Caf m'a dit que j'étais bête d'aller travailler ».

Avant, quand je travaillais à mi-temps et que mon mari était étudiant, entre mon salaire et les aides de la Caf, on touchait à peu près 2.000 euros. Et là, depuis qu'on travaille tous les deux à temps plein - moi dans une boulangerie et lui comme clerc de notaire -, on n'a pas assez pour vivre. En décembre, son salaire était de 1.259 euros et le mien de 1.143 euros. J'ai vu dimanche matin, sur mon compte Caf que je n'étais plus remboursée que de 290 euros par mois pour la garde des enfants par une assistante maternelle. Le salaire de la nounou est de 1.048 euros. Quand vous enlevez les aides de la Caf, il reste 800 euros à notre charge. Vous rajoutez les factures et le loyer, il ne nous reste plus rien pour vivre, alors qu'on travaille! Si je restais chez moi pour garder mes enfants, même sans aides et avec le seul salaire de mon mari on aurait plus d’argent.

Son mouvement, sa prise de position radicale et sa situation précaire, interpellèrent la presse. La jeune mère affirme également agir pour tous les Français, en situation similaire mais n’osant taper du poing. Sûrement, espère-t-elle se faire entendre des politiques, qui se mettent davantage à dos, tout un peuple mis à l’écart des décisions, qui en grande partie, les concernent.

Le déclencheur de cette grève de faim, l’affaire Fillon

Il faut dire que les révélations de l’épouse de François Fillon alias Mr Propre (surnom de la presse), enflamma la colère de bon nombre de Français. En rappel de l’affaire sanglante du Penelopegate, le candidat à la présidentielle accorda pendant plusieurs années, un salaire exorbitant de 500 000 euros à son épouse, pour un emploi fictif d’assistante parlementaire, en premier lieu. Se rajoute un second salaire de 5000€ par mois, pour un faux poste à La Revue des deux mondes. Cette dernière démentit naïvement les faits lors d’une interview vidéo, en décrivant son quotidien, non d’une secrétaire mais d’une mère de famille et épouse aimante, qui soutient son époux et cherche à s’occuper. De simples propos pour elle, une bombe pour la presse.
Il s’avère qu’en plus de l’épouse, les enfants Fillon auraient également bénéficié de certains gains impunément, selon la fouille de la presse et de l’enquête de police en cours. Ils affirment par ailleurs n’être encore au bout de leur peine. Que pouvons-nous espérer de tels politiques? Penseriez-vous chers lecteurs. Simple réflexion, alors qu’au sein des politiques Africains, ces exactions de malfrats sont monnaie courante, soumettant un peuple à la grève de la faim forcée; en France c’est une citoyenne qui refuse de s’alimenter. Le monde à l’envers… Pour une bonne cause du moins !

Quand on a appelé lundi et qu'ils nous ont dit qu'on serait désormais remboursés seulement à hauteur de 290 euros, je me suis dit: 'comment on va s'en sortir'? D'un coup je me suis dit: 'j'arrête de manger. Ils me coupent l'appétit, j'arrête de manger'. Que ça arrive en plein dans l'affaire Penelope Fillon, ces gens qui brassent autant d'argent pendant que nous, travailleurs, on crève la faim... ça m'a coupé l’appétit!

Nous ne cesserons de le dire face à la déchéance de tous les systèmes de cette société, tout n’est que vanité ici-bas. Ces structures mondaines ne procurent aucun salut ni aucun bien-être, ni la récolte de biens matériels, et encore moins toute richesse financière. Vous rendez-vous compte que travailler dorénavant peut entrainer à la pauvreté, augmenter les tourments?! Quel est notre seul recours, si ce n’est Christ! Notre seul espoir. Les nations s’enfonçant dans les ténèbres à vitesse grand V.
« Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui ». [Romains 8 v.17]
Oui, chers lecteurs, en Christ, nous ne sommes plus régis par les systèmes humains mais au contraire nous entrons dans son salut éternel, sa Vie, ses promesses.
Ainsi, levons nos voix pour porter cette bonne nouvelle à toutes ces victimes de l’Etat et de cette société. Qui malgré ses aides ne peut garantir le moindre bonheur.

N’hésitez pas à aimer et partager.

La Rédaction

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