L’argent rend heureux, uniquement lorsque l’on peut s’acheter… du repos

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Savez-vous vous accorder du temps? Même lorsque le rythme de vie est soutenu ? Une étude révéla des résultats assez surprenants. « L’argent fait le bonheur mais pas comme vous l’imaginez », titre Le Figaro. Il serait, en effet, bien meilleur de s’acheter du temps, que de dépenser son argent dans des biens matériels.

En effet, une équipe de chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique et de la Harvard Business School, se pencha sur l’étude du bien-être que ressent une personne lorsqu’elle se décharge de certaines tâches du quotidien. Une étude effectuée sur tout sujet en activité, de toute couche sociale. Pour identifier le degré de satisfaction en fonction de leur manière de dépenser leur argent, l’équipe s’appuya sur sept sondages effectués auprès de 6000 personnes originaires de quatre pays différents.
L'un de ces sondages révèle que 60 participants qui reçurent 40 dollars par semaine, durant quinze jours, avaient pour objectif de les dépenser dans des achats matériels la première semaine puis dans l’achat de services tels que ménage, garde d’enfant, livraison de courses, etc.
« Les scientifiques ont pu observer que, lors de la deuxième semaine, le psychisme des individus évalués différait totalement de leur état d’esprit habituel. Baisse du stress, de la pression ressentie au quotidien ... Et ce, quel que soit le niveau de revenu, le nombre d’heures travaillées par semaine ou la situation familiale. »
En somme, l’enquête est sans appel, s’acheter du temps en sollicitant des personnes ou des services pour s’accorder du temps, procure un bien-être considérable.

Toutefois ce résultat est rapidement contredit. Car le test, renouvelé sur 98 sujets canadiens à Vancouver releva que 2% d’entre eux, n’ayant aucune contrainte concernant leurs dépenses, choisirent de dépenser leur argent dans l’achat de temps.
Sommes-nous enchainés dans les liens du travail quitte à en sous-estimer l’épuisement? L’on rappelle que le burn-out frappe toujours plus de salariés. Si ce n’est la dépression conduisant au suicide. Pourtant, il est inhabituel pour un grand nombre de donner son argent pour s’autoriser un peu de répit. Les raisons sont simples, dans notre société tout est quantifié et a de la valeur monétaire. Cependant, s’accorder du temps en achetant des services, reste un luxe qui n’a pas de prix, au sens propre du terme. Une démarche complexe dont il est difficile d’en percevoir la rentabilité dans l’immédiat.
« Il est bien connu que les gens sont toujours très mauvais lorsqu’il s’agit de prendre des décisions susceptibles de les rendre plus heureux. Nous sommes toujours persuadés que nous aurons davantage de temps disponible le lendemain, ou le surlendemain. Par conséquent, nous hésitons à investir notre capital, qui est une donnée concrète et mesurable, dans du temps, dont la dimension est, par nature, plus impalpable », explique la psychologue sociale et coordinatrice de l’enquête Ashley.

Devons-nous donc inclure l’achat de services à domicile et tout autre, accordant du temps, comme des indispensables de notre société ? Il est vrai qu’une certaine élite ou foyers à la situation financière stable s’accordent ce luxe. Néanmoins, devons-nous davantage considérer d’offrir ces services à des prix plus accessibles pour les foyers aux revenus modestes ? Afin d’ouvrir cette possibilité à toutes les couches sociales, de pouvoir s’accorder un semblant de bonheur, un vrai répit.
« L’hyperactivité a désormais valeur de capital social. Il arrive souvent que des salariés ne cherchent pas à profiter de leurs congés payés, même si le burn-out pointe le bout de son nez! Et pourtant, si les entreprises mettaient davantage à disposition de leurs employés des dispositifs leur permettant d’économiser du temps, nos économies modernes se porteraient mieux, car le burn-out des salariés diminuerait. » Et les services sollicités créeront très certainement des postes supplémentaires.

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes » [Matthieu 11 v.28-29]

Oui chers lecteurs, ne cherchez plus, le véritable repos du corps, de l’âme et de l’esprit, ne réside qu’en Jésus-Christ. Seul à ôter les fardeaux pesants et contraignants, qui viennent ralentir notre quête de bien-être. Et l’épanouissement véritable d’un Homme est également en Jésus-Christ, qui seul connaît nos désirs et ce dont nous avons besoin. Si l’argent répond à toute exigence charnelle, éphémère, il n’est guère source de bonheur. Avons-nous oublié les témoignages d’hommes fortunés mais dépressifs, et suicidaires.
En effet, l’argent ne fait pas le bonheur. Le Christ lui-même enseigna ses disciples à en faire bon usage. Quitte à rendre à César ce qui est à César. Se glorifier d’une richesse éphémère, qui plus est, non distribuée dans l’équité s’avère pauvre en esprit. Car le système du travail garantit la rémunération de nos efforts par un gain soi-disant équivalent. Rajoutons à cela l’épuisement moral et physique qui en découle, il y a de quoi se révolter. Cependant, la Bible est claire à ce sujet, nous mangerons à la sueur de notre front. Dieu ne voit-il pas notre esclavage ? Combien l’effort à fournir ne permet de libérer du temps ?

Ces études révèlent-elles, ainsi, ce que l’Homme se devait d’établir depuis bien longtemps dans notre société ? Pour une meilleure condition de vie. Le repos. Un temps indispensable que s’accorda d’ailleurs le Dieu Créateur. Mais à ce jour, suite à la conjoncture désastreuse, le repos est synonyme de perte d’argent. Dans ce contexte, l’Éternel est une nouvelle fois et pour toute situation, une réponse efficace.
Votre activité met-elle des freins à votre bien-être? Invoquez l’Eternel. Faites-lui part de votre requête, un emploi répondant à vos besoins. Mieux encore, que l’esprit du Créateur vous inspire et vous guide vers la création d’une activité rentable, vous préservant de la frénésie de cette société.

Prions davantage pour nos vies professionnelles, afin qu’elles soient à notre avantage. Partagez!

Wissa KOLOLO

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