Johnny Hallyday, l’extinction d’une icône

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Au réveil ce mercredi 6 décembre 2017, c’est une France en pleurs devant la terrible nouvelle. Dans la nuit, elle vient de perdre l’une de ses icônes. Un artiste que tout le monde pensait immortel tant son vécu marqua plusieurs générations. Au compteur de ses 60 années de carrière, 50 albums enregistrés en studio et plus de 110 millions de disques vendus. Le monde n’eut le temps de lui dire au revoir. Mais les hommages pleuvent et ne semblent pouvoir s’arrêter. On peut le comprendre. Durant des décennies, il fit chanter et swinguer les Français.

Il y a quelques jours à peine, il rassurait sur son état de santé malgré une hospitalisation pour détresse respiratoire, ses proches affichaient mine d’espoir et paroles rassurantes ; mais le cancer des poumons, contre quoi il luttait depuis des mois, l’a finalement et tristement emporté la nuit dernière, à son domicile de Marnes-la-Coquette, aux alentours de 2h43. Il avait 74 ans. Il faut le dire, la France n’eut d’aussi grand artiste que l’illustre Johnny Hallyday.

« Johnny Hallyday est parti. J'écris ces mots sans y croire. Et pourtant c'est bien cela. Mon homme n'est plus. Il nous quitte cette nuit comme il aura vécu tout au long de sa vie, avec courage et dignité ». C’est son épouse depuis maintenant 22 ans, Laeticia Hallyday, qui a annoncé personnellement la nouvelle à l’AFP.

Icône, légende, héros, Johnny Hallyday a marqué le monde de la musique Française et même francophone, de son timbre purement rock, à l’alliage doux et fougueux. Surnommé le « French Elvis », il a su, par sa passion pour la scène, marier avec brio le rock’n’roll à la culture Française. Aujourd’hui, le monde de la politique, la musique, la culture, du cinéma, jusqu’à chaque citoyen francophone, garde quelque chose de Johnny.
« J’ai perdu plus qu’un ami, j’ai perdu mon frère », déclare Eddy Mitchell, son ami d’enfance et partenaire de scène. Comme lui, de grands noms ont exprimé leur douleur sur la toile. Le président de la République, Emmanuel Macron, n’a pas tardé à s’exprimer. Tandis que son épouse, Brigitte Macron s’est rendue au domicile des Hallyday.
« De Johnny Hallyday nous n’oublierons ni le nom, ni la gueule, ni la voix, ni surtout les interprétations, qui, avec ce lyrisme brut et sensible, appartiennent aujourd’hui pleinement à l’histoire de la chanson française. Il a fait entrer une part d’Amérique dans notre Panthéon national. À travers les générations, il s’est gravé dans la vie des Français », a déclaré le Chef d’état. Des mots lourds de sens pour un artiste adulé du public et dont les obsèques s’annoncent nationales. Le deuil, lui, l’est déjà, voire a dépassé les frontières Françaises.

Il serait bien trop long de retracer le parcours phénoménal de Johnny Hallyday ; mais tout naturellement, nul ne peut oublier, allant même à se remémorer quelques-uns de ses célèbres titres tels que « L'idole des jeunes », « Retiens la nuit » ou « Que je t'aime » dans les années 1960, ainsi que « Le bon temps du rock'n'roll », « Gabrielle », « Toute la musique que j'aime », « Ma gueule », sans omettre l’inoubliable « Allumer le feu ». Outre ses fans effondrés, chaque Français peut se réjouir de garder un souvenir de la star, sur scène comme à l’écran.

Johnny Hallyday était une star dont la perte douloureuse et inattendue laisse aujourd’hui un grand vide et nous rappelle que la mort peut frapper à tout moment. Il y a quelques jours à peine, elle emportait le célèbre écrivain Français, Jean d’Ormesson. N’est-ce donc pas que tout ici bas ne soit que vanité ? Et la vie, un instant qui passera. Ces deux hommes ont marqué la terre des empreintes de leurs talents et de leur génie. Mais une fois encore, la question se pose : où passerais-je mon éternité ?

Car Dieu dira : « Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? » [Matthieu16 v.26 – La Bible]. En effet, chers lecteurs, l’on peut être riche, amasser les trésors de la terre, savourer les plaisirs du monde, mais l’important avant toutes ces choses est de choyer son âme. Car par là, nous assurons notre place dans l’éternité de Dieu, soit dans son paradis. Pour cela, au-delà des richesses matérielles, qui ne sont guère à bannir pour autant, nous devons enrichir notre âme des trésors spirituels, soit l’amour, la foi ou encore la prière. Car tout passera, ciel et terre, mais seule la Parole de Dieu subsistera. Retenons cher lecteurs, que passée de l’autre côté, nous n’emporterons aucun bien ni trésors terrestres.La bonne part est de marquer ce monde de l’empreinte de Dieu tout en assurant notre âme au salut et une éternité dans son paisible royaume.

« Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami Même quand il abandonnerait la crainte du Tout-Puissant. » [Job 6 v.14 - La Bible].

Pour l’heure, nous adressons avec profonde sincérité et empathie nos prières en faveur de sa famille, nos condoléances à son épouse Laeticia, ses quatre enfants, David, Laura, Jade et Joy, ainsi qu’à tous ses proches.

Adieu Johnny…

Audrey Wolber

Photographies

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