Jessica Dorsey “ La plus américaine des chantres francophones ”

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Une artiste dont le nom ne vous est, à ce jour, plus inconnu. Jessica Dorsey, aussi surnommée par le magazine Afro-cultures, « La plus Américaine des chanteuses francophones », en référence à son don, un don de Dieu confirme-t-elle, sa grande voix gracieuse, pourtant, très profonde à la fois et mystérieuse. L’artiste prit son envol depuis plusieurs années et garderait une belle altitude tel un aigle.
« Mais ceux qui espèrent en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; Ils courent et ne se lassent pas. Ils marchent et ne se fatiguent pas » [Esaie 40 :31 ].

En effet, la chantre ne montra point de signes de faiblesse, depuis le début de sa carrière professionnelle, une carrière fondée sur sa foi en Jésus-Christ. Servante de Dieu à la voix d’or, qui d’ailleurs dédia sa vie, ses talents à son créateur dès sa jeunesse, Jessica Dorsey est en mission sur cette terre. Outre le fait d’être une simple et belle chanteuse, sa musique est porteuse d’un message. Ses œuvres n’ont de sens que lorsqu’elles sont approuvées par Dieu. Produire du fruit excellent et digne du Tout-Puissant au moyen de sa musique dans le but d'ouvrir les esprits de tous au bonheur de partager l'amour qui fait vibrer nos âmes, soit un art transmettant l’amour de Dieu, est son leitmotiv.
« Ce sont des aspirations spirituelles, supérieures, qui surpassent la chair (…) Quand on croit en Dieu, et convaincus que nous sommes les instruments de ses desseins, alors, on sait que la mission ne se décide pas au préalable, elle se tisse au fil du temps, et son aboutissement pourra être jugé à son accomplissement final », s’exprime-t-elle sur son site Web.

Sa musique « énergique, joyeuse, dansante et colorée » reflète son image, sa personnalité, ses origines, ses ambitions, son histoire, son témoignage. Nous rajouterons à cette petite liste la pointe d’esthétisme dans son art, la recherche d’un travail de qualité, si l’on puit dire. Aux côtés de son bras droit, mais aussi son coéquipier et époux, Jacques Camara, Jessica Dorsey illumine l’univers gospel francophone grâce à l’acharnement mis en œuvre aux côtés de toute leur équipe, pour viser l’excellence, une volonté d’agir et d’impacter son temps que nous ne pouvons que saluer. C’est ainsi que le monde du Gospel francophone ne fut point surpris d’apprendre la nomination de l’artiste au Kora Awards 2016, notamment grâce au célèbre clip «  Bondyé Ou Wo », en featuring avec l’artiste gabonaise Mélina Ondjani. Le titre rendrait hommage aux ancêtres Africains déportés du continent lors de la traite négrière. Un morceau de son dernier Album, « FeedBack », qui ne cesse de faire parler de lui depuis sa sortie. En effet, l’œuvre audiovisuelle reçoit de nombreux éloges et félicitations de fans conquis, se manifestant sur les plateformes sociales de la chantre. Tous saluent la qualité exceptionnelle de la réalisation. Une fonceuse depuis toute jeune, voilà ce qu’est Jessica Dorsey. Son succès n’est, de ce fait, point un hasard.

D’origine Guadeloupéenne, l’artiste vit le jour à Fort-de-France, dans une famille chrétienne. En plus d’avoir reçu une éducation évangélique, elle recevra les valeurs du sens du travail. Son amour pour la musique lui fut transmis par sa maman, Maryse, qui s’évertue à lui enseigner le chant et l’amour des belles mélodies, dès son enfance. C’est ainsi que très jeune et comme toute chanteuse de Gospel ou diva de ce siècle, Jessica fut choriste au sein de la chorale de son église, adventiste, où d’ailleurs sa mère, servante de Dieu, œuvrait en tant que Responsable de l’école du Sabbat.
Portant en elle un talent incontesté, une voix atypique, l’artiste apprivoise les répertoires musicaux des plus grands noms de la musique chrétienne américaine, tels que les illustres John P. Kee, Richard Smallwood, Lady Tramaine Hawkins mais aussi les plus éminents, Donald Lawrence pour ne citer que lui. La demoiselle, vise toujours plus haut. L’apprentissage de ces répertoires d’artistes inscrits dans l’histoire de la musique évangélique des USA, lui apporta une certaine maturité. Une maturité artistique qui l’a conduit au poste de Chef de chœur de la chorale des enfants de sa communauté, à seulement 16 ans.
C’est alors que son amour pour le Gospel prend une autre dimension. La jeune adolescente décide de se plonger corps et âme dans cet art divin, consciente de son appel, tout d’abord mais aussi du pouvoir que possède la musique Gospel, un art que l’Esprit de Dieu utilise pour toucher le corps, l’âme et l’esprit de tout auditeur.

Le Gospel devient peu à peu sa culture, sa philosophie, son mode de vie. Son engagement débute par sa participation à de nombreuses structures de formation et groupes de chant.
Se perfectionnant dans ses fonctions de dirigeante et formatrice, fort d’un bagage suffisant pour se lancer dans le monde professionnel, Jessica Dorsey, créée en 2002 « Shared Voice », une formation féminine, basée sur la musique Gospel traditionnelle américaine, qui perdurera jusqu’en 2007. Elle se produit dans les salles prestigieuses des Antilles, de Guyane et par la suite, de la France, de l’Italie et du Canada.
Et comme toutes les étoiles, censées briller un jour ou l’autre, la chantre fait la rencontre d’une personnalité déterminante dans son parcours artistique, son époux, Jacques E. Camara, producteur, compositeur et arrangeur, avec qui, elle collabore sur certains de ses titres, d’ailleurs présent dans son premier album « Nul n’est comme Toi », sorti trois ans après et réalisé sous le label Angelsway Music.

« Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. » [Romains 12 : 11]

Une âme de bosseuse soutenue par une foi entretenue en Christ, créant des étincelles durant son parcours, fait enfin naître une flamme, vue de tous. En effet, son premier bijou musical révèle son talent et son don au grand public, lance sa carrière. Une réussite. Celle-ci reçoit de nombreuses nominations et récompenses, dont le Prix Sacem en 2010 pour « L’interprète féminine ».
Un tremplin. Voilà que Jessica Dorsey est demandée pour des collaborations avec de nombreux artistes et croule sous les invitations de plateaux télé, mais aussi artistiques, et animée par l’amour du prochain, un amour qui l’a conduit dès ses début dans la musique à soutenir certaines œuvres caritatives, l’artiste s’engage, avec d’autres pointures du Gospel francophone à mettre leurs dons en avant pour récolter des fonds en vue de soutenir Haïti, ayant à l’époque souffert d’une grande catastrophe naturelle.

Enchainant les collaborations et les scènes avec des grands noms de la musique Gospel francophone, l’artiste assoie sa réputation. Elle remplit les salles de concerts de la France, des Îles Caraïbes, de l’Italie et du Canada.
Tout naturellement le second album voit le jour en 2014, après la sortie de singles, et disques Deluxe. Un second opus rassemblant plus de 70 personnes dont des artistes et producteurs américains, mais aussi francophones et des Caraïbes. Un disque enregistré entre Paris, la Guadeloupe, la Martinique, et les Etats- Unis. Rien que ça.

Une artiste internationale. Le Gospel francophone n’a plus de raison d’envier les gros calibres américains, elle a aussi une référence musicale, qui poursuit toujours sa croissance.
« Ne laissez pas ceux qui n’ont aucune prétention pour leur avenir et qui ont aussi long qu’un grain de riz, vous convaincre que vos rêves sont trop grands. La vie est courte, le temps est précieux. ne le perdez plus avec ceux qui n’ont pas d’ambition. Nous sommes la tête et non la queue ! », poursuit-elle sur son site.
Incarnant ce message, elle est parfaitement consciente du don de la vie que l’Eternel nous renouvelle chaque jour et uniquement par sa miséricorde. Elle incite alors, le peuple de Dieu à œuvrer avec force, excellence et détermination dans le champ du Seigneur, pour promouvoir le message de l’évangile dans le monde, avant la fin de toute chose.

La Rédaction

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