Jérusalem: un camion benne fonce sur des soldats israéliens

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Le calme semblait s’installer, à Jérusalem, après des mois sans attaque. Mais le dimanche 8 janvier 2017, la capitale israélienne fit face à un nouveau drame. Un assaut meurtrier dans un site touristique, au sud de la ville.
Un camion benne a foncé dans un groupe de soldats israéliens tuant quatre d’entre eux. Selon BFMTV il s’agit d’une attaque des plus meurtrières depuis les nombreuses altercations entre Israéliens et Palestiniens, en automne 2015.

Attaque menée par Daesh ?

Ces soldats suivaient une formation pour devenir officier. Tous étaient arrivés sur la promenade Sherover-Haas dans le sud de Jérusalem. Un bus avait déposé le groupe quelques heures plus tôt, vers 13h30. Dès lors, un camion benne sortit de la route et se dirigea à toute vitesse vers les soldats. D’après plusieurs vidéos postées sur Youtube, tout laisse à croire qu’il s’agissait d’un acte volontaire. Le chauffeur, identifié comme étant Fadi al-Quanbar, était un jeune Palestinien de 28 ans, résidant à l’est de Jérusalem, dans une partie palestinienne nommée Jabel Mukaber, annexée et occupée par Israel depuis 1967. Il était père de quatre enfants. D’après la presse palestinienne il ne disposait d’aucune affiliation. Mais par défaut, possédait un permis de conduire et une immatriculation israélienne. Il décèdera sur place, tué par balles.
Le forcené laisse à terre douze blessés et quatre morts. Tandis que les survivants furent pris de panique et en état de choc.
Léa Schreiber, la guide civile qui accompagnait le groupe de recrue, décrit face aux journalistes, l’horrible scène. “Cela leur a pris du temps pour le tuer, il a eu le temps de faire un demi-tour. Des soldats se sont cachés derrière un muret, par crainte d’une autre attaque, d’autres ont commencé à apporter des soins d’urgence.”
“Nous avons d'abord pensé à un accident. Mais quand le chauffeur a continué sa route, nous avons compris qu'il s'agissait d'un attentat terroriste. Nous avons couru vers le camion. J'ai mis un chargeur dans mon fusil, je l'ai armé et j'ai ouvert le feu.”, témoigne un soldat.
Certes, ce ne fut un véritable carnage, Gloire à Dieu, mais quatre vies ont été sacrifiées. Parmi elles, deux femmes et un homme, âgés de 20 ans, et une jeune commandante de 22 ans.
L’enquête a permis d’arrêter neuf personnes, d’après une source policière, dont Cinq membres de la famille de l’assaillant.

Pour le ministre Benyamin Nétanyahou, il s’agirait d’un plan macabre organisé par l’Etat islamique, connu sous le nom de Daesh. Plus dérangeant encore, cette tragédie surviendrait avant la conférence pour la paix, organisée par la France. Rien de bien joyeux pour les Israéliens en début d’année.
Devant cette attaque aux similitudes frappantes à celles de Nice, Berlin ou encore en Egypte, M. Nétanyahou déclara que “Nous savons que les attentats se succèdent, de la France à Berlin et maintenant à Jérusalem, et il est probable qu'il y ait un lien entre eux.”
On est en droit de supposer que cet attentat est purement une attaque terroriste préméditée.
Le président français, François Hollande ne perdit pas une seconde pour faire part de son ressenti et apporta tout son soutien lors d’un communiqué de presse. Il dénonça un “attentat odieux” puis rassura les Israéliens en leur rappelant le soutien de la France; effective dans la sécurité d’Israël. De plus, Jean-Marc Ayrault condamna “avec la plus grande fermeté cette attaque ignoble”. Touché, l’on peut palper une forte empathie envers Israël. Ce qui n’est pas le cas pour Fawzi Barhum porte-parole du mouvement islamiste palestinien, ennemi d’Israël. Ce dernier approuva ces faits meurtriers et qualifia cet attentat comme étant “héroïque”.

Après une longue série d’attaques en fin de l’année 2016, il semble bien que l’Etat islamique ait décidé de refaire surface. Leur cruauté plonge le pays dans la terreur. Le ministre a réuni le conseil de sécurité nationale pour mettre en place des mesures classiques. Des barrages, filtrant à l’entrée du quartier de Jabel Mukaber, lieu où résidait l’assaillant.
Ce quartier est une zone grise défavorisée, qui avait déjà subi, il y a deux ans, les conséquences du meurtre de trois Israéliens, mené par trois de ses jeunes. Les habitants furent donc punis collectivement. Cette fois-ci, le gouvernement compte bien appliquer une détention administrative, n’impliquant pas un procès ni une inculpation, contre tout suspect.
Sous ce régime propre à Israël, l’on compte près de 692 personnes incarcérées, en avril 2016, avec possibilité de réitérer autant de fois que les autorités le jugeront nécessaire.
Un régime que les organisations de défense n’approuvent guère et dénoncent la généralisation de cette pratique.

Un pays meurtri

Cette année 2016 aura été particulièrement rude pour le peuple d’Israël. Près de 111 attaques de différentes natures, sur son sol. Dont la majeure partie, à l’arme blanche. La plus meurtrière fut à Tel Aviv le 8 juin dans le centre commercial de Sarona. Quatre civils israéliens furent tués par balles. De même en octobre 2015, trois personnes périrent dans un bus attaqué, dans le quartier d’Armon Hanatziv. La guerre israélo-palestienne fait rage, et ce, depuis la genèse, issue de cette rivalité entre les fils d’Abraham, Isaac et Ismaël. Mais quelles que soient les attaques, Israël, quoique meurtri, demeure un peuple pas comme les autres. Un peuple élu et gardé par Dieu.
La coopération sécuritaire avec les services de sécurité palestiniens annonça un semblant de paix et d’espérance, de calme et sécurité, mais qui tomba vite à l’eau, ce week-end du 8 janvier.
Comme quoi, toute négociation avec l’ennemi semble impossible. Ce qui rappelle au peuple d’Israël de ne s’en tenir qu’à son Dieu.

Aujourd’hui, la terreur est à son apogée. Ce monde part à la dérive. La méchanceté règne, les peuples s’entretuent, aveuglés par la haine, le pouvoir et la cupidité. Certains pays font preuve d’une barbarie sans précédent, pour assouvir leur désir de domination. À ce jour, toutes les nations, riches ou pauvres, sont en proie aux doutes. Elles se battent pour maintenir et renforcer leur sécurité. Mais il n’y a aucune sécurité dans cette arène de mort, en dehors de Dieu. Car le danger est à notre porte. Et malgré toutes les sécurités que l’Homme peut envisager, nul n’est à l’abri d’une attaque terroriste. Néanmoins, il y a bien des siècles auparavant Jésus prévenait ses disciples des tribulations à venir, exhortant en ces termes, “prenez courage car j’a vaincu le monde” [Jean 16 v.33].
En Christ, nous avons donc l’espérance du Salut, la garantie de demeurer dans sa sécurité, jusqu’à notre rappel pour enfin vivre dans son éternité. Car ce monde s’est perdu dans l’atrocité, loin de la volonté de Dieu, s’adonnant aux penchants de leurs obscénités.

Chers lecteurs, n’ayons donc crainte, la volonté de Dieu, pour nous, est que nous puissions vivre éternellement à ses côtés dans la paix. Et prospérer à tous égards sur terre. Le diable s’est infiltré dans la pensée de l’Homme pour lui faire perdre toute raison. Ce qui explique le choix de ces personnes insensées qui optent pour la méchanceté.

l’Eternel notre protecteur

Deutéronome 33 v 27 : “Le Dieu d'éternité est un refuge, Et sous ses bras éternels est une retraite. […]”

Plus qu’un père, l’Eternel notre créateur est également notre protecteur. C’est en lui que nous avons l’assurance que rien ne pourra nous atteindre, lorsque nous sommes entre ses mains. Il est notre paix et notre réconfort. À nous, ses enfants, d’intercéder pour la sûreté de chacun. Que la main du Très Haut puisse nous abriter. Prions également qu’il remplisse nos coeurs de paix afin qu’en ces temps de fin, nous puissions vivre dans sa joie parfaite. Et que ses élus, ne cesse d’annoncer l’Evangile aux nations.

La Rédaction

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