Japon : des jeunes filles piégées dans l’univers pornographique

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Voilà un scoop qui fait grincer les dents de nos amis japonais, un vrai scandale autour de femmes contraintes de tourner dans des films pour adultes, au profit de boîtes de production aux méthodes douteuses. Car une fois le contrat signé sous la pression, les jeunes femmes se trouvent prises au piège ne pouvant faire marche arrière, n’ont pas d’autre choix que d’assouvir leurs désirs. L’on compte alors 29 jeunes femmes victimes de ces pratiques.

Voici le témoignage d’une des victimes, Kurumin Aroma, 26 ans, étudiante rêvant d’être une star de la télé. La jeune femme se fit alors aborder par un homme lui proposant de réaliser une séance photo sur un thème plutôt glamour, une occasion en or pour la jeune femme. Cette dernière plutôt confiante accepta l’offre, d’autant plus que ce dernier « avait une carte professionnelle sérieuse et parlait très respectueusement ».
Après avoir donné suite au photographe, elle rencontre le président de la boîte de production qui lui fait signer un contrat, la prévenant tout de même qu’elle risquerait de poser nue lors de séances photo. A la lecture du contrat, attristée de cette mention, elle finit par le signer sous la pression.

Les mois passèrent, l’agence commençait à réclamer un peu plus de la jeune étudiante et lui expose son souhait de la voir jouer dans des films pour adultes. En droit de refuser, Kumurim ne le pouvait pourtant face aux menaces incessantes de la société.
« Mes responsables masculins me disaient que je leur appartenais. Je n’avais aucune liberté et nulle part où demander de l’aide. J’étais piégée ».
Et pour la mettre en confiance, ils lui disaient qu’elle pouvait arrêter à tout moment, si elle ne se sentait pas à l’aise, ou si c’était douloureux, mais en réalité ce n’était que de belles paroles pour l’amadouer.

Mais voilà le plus malheureux dans toute cette affaire; l’histoire de cette jeune fille n’est qu’un cas parmi tant d’autres. Nombreuses sont ces agences qui piègent leurs victimes en leur proposant des contrats de mannequinat, pour ainsi mieux les attirer dans le filet de la pornographie. Certes ces pratiques sont punies par la loi mais sont malheureusement de plus en plus fréquentes. En 2014, l’on compte 36 cas recensés et l’année suivante le nombre a doublé, près de 62 plaintes.
Les autorités ont pu arrêter trois recruteurs qui forçaient une jeune femme à s’exposer dans plus de 100 vidéos de leur production. La menaçant même d’en informer sa famille. Ces victimes se retrouvent à entretenir des rapports sans aucune protection. Un calvaire pour toutes ces jeunes femmes. Qui peuvent, ironie du sort, compter sur le soutien de l’industrie pornographique japonaise, qui a réclamé leur dédommagement, condamnant ces pratiques clandestines et inadmissibles.
Pour notre jeune étudiante, Kumurim, toutes les vidéos où elle apparaît ont été retirées.

L’impudicité, les souillures et pratiques impures, battent leur plein dans notre société. Multipliant leurs victimes. Mais nous, membres du corps du Christ, porteurs de la lumière de Dieu; ne voyons-nous pas à quel point le message de l’Evangile est plus que primordial, à apporter et partager à ce monde en déclin. Il faut que ces oeuvres ténébreuses soient condamnées.
Car « la nouvelle que nous avons apprise de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres (…) Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1 v.5 & 7)

Perla KOUAM WAFFO

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