Que personne ne se leurre, l’esclavage existe encore bel et bien. Seule la manière d’y procéder diffère quelque peu d’antan, mais les principes, eux, n’ont guère changé.
Pourtant rendu illégal dans la plupart des pays, c’est en Indre et Loire à Descartes, que l’on apprend le cas d’un sans-abri devenu esclave d’un couple. Pendant cinq ans, le couple profitait de sa faiblesse et ce pauvre dernier était devenu l’homme à tout faire de la maison. Méprisé, traité comme un animal, la situation devenait insoutenable, si bien qu’il parvint à porté plainte contre le couple. Il avoua au policier tous les abus qu’il subit auprès de ses « maîtres ». Dès le dépôt de sa plainte, les policiers procédèrent à l’interpellation et le couple fut mis en examen.
5 ans auparavant, les présumés bourreaux accueillaient dans leur demeure, le quinquagénaire sans logement. Selon ce que rapporte le journal France Bleu, le couple offrait à l’homme leur logement et en échange profitait de sa serviabilité et des aides qu’il recevait. Tout au long de ces années, le quinquagénaire vivait péniblement, très peu nourri, des restes, notamment et selon la volonté du couple. C’était dans une remorque au fond du jardin qu’il pouvait trouver un peu d’intimité. Il avait comme rituel chaque matin de servir ses « maitres » et devait également être entièrement à leur disposition pour réaliser les tâches ménagères, tondre la pelouse ainsi que s’occuper des animaux. Ces derniers empochaient sans état d’âme le versement qu’il recevait de la Caisse d’allocation familiale, dans de leur compte bancaire. Mais pire encore, on lui arracha ses papiers identités.
Quelle triste histoire, mais encore heureux que le quinquagénaire trouva le courage de dénoncer les pratiques de ce couple. Car grâce à sa bravoure et son courage il put sortir de ces filets. Le couple, des gens du voyage, fut placé en garde à vue pour « traite d’être humain ».
Oui, l’esclavage existe encore bel et bien. Mais à tous les maltraités, nous apportons cette bonne nouvelle: « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. » [Galates 5 v.1]. Vous l’aurez compris, la vraie liberté n’est qu’en et par Christ, lui dont le joug est doux et le fardeau bien léger. Car le monde et ses fidèles, demeurant sous la puissance du malin, cherchent désespérément à nous assouvir, mais sachons que la Parole de Dieu est vérité et elle seule libère. Une bonne vie? Une meilleure condition? Un travail? Une maison? La paix? Tournons nos regards vers l’auteur de notre vie, notre Père qui n’abandonne jamais les siens. Car fatigués de la souffrance, nous trouvons en son sein le repos de nos âmes.
Perla KOUAM WAFFO
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