IRMA, la relève

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Après Harvey, voici Irma sa petite sœur, qui a, à l’heure actuelle, dévasté les îles caribéennes. Et ce, à peine Harvey s’en étant allée.
En pleine rentrée, les établissements scolaires de la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy fermaient leurs portes, se préparant à l’arrivée d’Irma. La situation obligea les habitants à déloger les lieux pour se réfugier ailleurs, une préconisation d’Anne Laubies, préfet déléguée de Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Qui rappela que cet épisode de vents, pluie, houle cyclonique et de marée haute, s’inscrit dans une situation à haut risque pour près de 11 000 personnes, dans la plus haute hypothèse.
C’est en alerte rouge cyclonique que l’information circula sur les îles. Dans cette préparation, certains bateaux quittaient les ports, pour se mettre à l’abri au sud de la Guadeloupe. De part et d’autres, les habitants se ravitaillaient de piles et d’eau, d’autres coupaient les arbres aux alentours des habitations et les chevaux furent mis en liberté. Les habitants avaient le choix de rejoindre les terres ou de se réfugier dans les abris sûrs de l’île selon les recommandations des autorités. La Martinique également menacée fut placée en vigilance Orange, pour « mer dangereuse à la côte, avec une venue de vagues d’une hauteur de 2,50m. »

C’est dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 septembre dernier qu’Irma était attendue sur les îles Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saint-Christophe-et-Niévès, Anguilla et les Îles Vierges Britanniques. Progressant, l’ouragan passa de l’échelle 4 à 5, semblable à Harvey, présentant les mêmes phénomènes de pluies diluviennes, et de vagues de submersion. Le cumul de précipitations fut certes important, cependant ne perdura pas comme à Houston au Texas. Les vents étaient estimés à 230 km/h.

Au matin du mercredi 6, c’est le désastre total à Saint-Martin et Saint Barthélémy. 95% de la partie Française fut considérablement touché, et plus sévèrement à Saint-Martin.
Bilan catastrophique, enregistrant au moins 47 victimes. Et des dégâts considérables, également aux Bahamas et sur l’île de Barbuda.
Ailleurs, les habitants furent non seulement inondés mais aussi privés d’électricité. De terribles images montrent des toitures arrachées des maisons, des voitures en plein vol.

Mais malheureusement nos voisins Antillais, tout comme en Floride et même au Mexique, n’en ont guère fini avec les ouragans. Car après Harvey et Irma, place à José et Katia ; tempêtes vites transformées en ouragans. José, évalué à 4 prévoyait de ravager Saint-Martin et Saint-Barthélemy, mais ne les a finalement que frôlé. Katia, elle, semble menacer le golfe du Mexique, toujours placé en vigilance. Pendant ce temps, Irma, quant à elle, s’est rétrogradée en tempête tropicale.
Et la note est salée ! Des dégâts évalués à plus de 200 millions d’euros. Il faudra donc s’armer de patience ; car on annonce un délai de dédommagement d’environ 2 à 3 mois pour les sinistrés.
Leurs terres et compatriotes touchés, Donald Trump et Emmanuel Macron se rendirent respectivement sur les lieux ravagés. Les Etats-Unis comme la France se mobilisant au mieux pour porter secours. Alors que le président américain parvint à obtenir le vote d’une aide d’urgence de plus de 15 milliards de dollars, aucun chiffre du côté Français, qui assure tout de même faire le maximum, en déployant armée et gendarmes sur place.

Quoiqu’il en soit, ces populations sont plongées dans un véritable cauchemar. Que pouvons-nous faire ? Nous n’avons certes pas des milliards d’euros mais nous possédons une arme de refuge et de soutien, la prière. Prions, chers lecteurs, pour nos prochains, sinistrés, éprouvés, qui ont aujourd’hui tout perdu. Face au déchainement de la nature pour le moins annoncé dans la Bible [Luc 21 v.11]
A eux, proclamons que « Le nom de l'Eternel est une tour forte; Le juste s'y réfugie, et se trouve en sûreté. » [Proverbe 18 v.10].

Perla Kouam Waffo

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