États-Unis: victime de harcèlement, un enfant de dix ans se suicide

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Un vent extrêmement négatif frappe les établissements scolaires. Depuis quelques années maintenant, s’enchainent les agressions physiques, harcèlements sexuels, dont sont victimes des élèves, par leurs propres camarades. Pire encore, ces faits sont dorénavant recensés de plus en plus tôt chez des enfants n’ayant pas atteint l’âge de 10 ans.
Des exactions terribles et humiliantes qui conduisent les plus abattus à se donner la mort. Comme le témoigne le triste témoignage d’une famille en colère, endeuillée par le suicide de leur fils de 8 ans, nommé Gabriel. Les faits se sont déroulés aux Etats-Unis, en janvier 2017.

Scolarisé à Carson Elementary School, Gabriel fut retrouvé inconscient dans les toilettes pour garçons, par l’assistant du principal de l’école. L’établissement affirme alors avoir mis en place le protocole requis. Soit, appeler l’infirmière scolaire et contacter la mère. Par ailleurs, l’école soutient avoir conseillé à la mère de Gabriel de conduire son fils à l’hôpital pour plus d’examens. Cependant, à la nuit tombée, l’état de santé du garçon se dégrade. Ce dernier commence à vomir et se plaindre de mots de ventre. Il ne s’agit là que d’une gastroentérite, selon l’hôpital qui l’ausculta. Puis, le drame deux jours plus tard. Gabriel est retrouvé pendu dans sa chambre.

La violence à l’école, le nouveau fléau qui frappe nos enfants, brise leur amour-propre

Que s’est-il donc passé ? Dans la ville de Cincinnati, personne ne comprend le geste de ce bout d’homme, connu pour être malicieux. Alors qu’une première enquête fut menée en début d’année, un nouvel élément vint se rajouter à l’affaire en mai dernier. L’Etat de l’Ohio décida d’ouvrir une nouvelle enquête après avoir appris le harcèlement dont fut victime le petit garçon, et ce, depuis plusieurs mois. Gabriel subissait des violences par des camarades plus gaillards. D’après la chaîne CBS, l’école du petit Gabriel présenta la vidéo de surveillance capturant les images de l’agression. Pris à partie dans les toilettes de l’école par de nombreux camarades, il chute violemment au sol et semble perdre connaissance. Pendant sa perte de conscience, l’enfant aurait continué à subir des moqueries et lynchages collectifs par plusieurs autres élèves.

La mère, alors ignorante du harcèlement de son fils, découvre la véritable raison de son suicide. Scandalisée, elle porta plainte contre le département d’éducation de Cincinnati qu’elle accuse de ne pas avoir suffisamment protégé son fils. Pire encore, d’avoir prétexté un soi-disant malaise après son agression. « Si l’école lui avait dit que son fils avait été attaqué au point de perdre connaissance pendant plusieurs minutes, elle l’aurait tout de suite conduit à l’hôpital pour le faire examiner », déclara son avocate.
Cette vidéo conservée par l’établissement pourrait pourtant donner une tout autre tournure à l’enquête; virant à un acte criminel. Ce qui vient également renforcer la mauvaise foi des établissements scolaires, n’hésitant pas à dissimuler la vérité pour préserver leur réputation et éviter toute poursuite. Pour ainsi, elles tiennent à banaliser les faits de violences extrêmes entre élèves les qualifiant de « jeux d’enfants ».

« dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. » [2 Timothée 3 v.15]

La violence à l’école, une nouvelle forme de démence pour l’autodestruction? À croire qu’un esprit mauvais circule dans les établissements du monde entier. Le crime s’inscrit dans les coeurs des jeunes gens de plus en plus précoces. Il est important de sonner le signal d’alarme. Car aucun enfant n’est à l’abri de devenir le bouc émissaire de quelques élèves dominateurs, à cause de leur différence physique, psychologique, sociale, ou encore leur timidité à tenir tête. Et que dire lorsque votre propre enfant devient le bourreau d’un de ses camarades, et le pousse au suicide?

Que dire du silence de ces enfants opprimés, en cour de récréation, ou en pleine classe? Un silence ravageur. À tel point que certains parents ou tuteurs, ne distinguent ou ne perçoivent leur mal-être. Hélas, nous connaissons les conséquences de telles souffrances non exprimées. Aux Etats-Unis entre autres, ils sont nombreux les élèves à l’état psychologique devenu fragile, qui décident de se faire justice. En conséquence toute une classe voire une école, paye la fureur d’un esprit de vengeance, animé par un sentiment de rejet. Un sentiment nourri par la douleur des blessures antérieures et physiques, infligées par un petit nombre d’individus inconscients.

« Si l'Eternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain; Si l'Eternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en vain » [Psaume 127 v.1]

En d’autres termes, malgré ce fléau qui attaque nos enfants, il n’y a pas d’inquiétude à avoir, pour ceux qui se confient en Dieu. Sachons-le, quoi qu’il advienne; une situation ou un comportement douteux de leur part, dont les raisons restent sous silence, l’Eternel protecteur se charge de veiller sur nos petites créatures. Lui, l’auteur de toute existence, préserve nos foyers et nos enfants exposés à tous vices et la haine de ce monde. Bien évidemment, miséricordieux, il n’attend pas nos prières ou nos conversions pour veiller sur nous. Toutefois, quoi de plus gratifiant pour l’avenir de notre société que d’éduquer nos enfants selon les valeurs de l’évangile? Des valeurs prônant le respect, l’amour du prochain, en vue de devenir les auteurs d’oeuvres bonnes, justes et vraies, et capables de mesurer les conséquences des actes posés sur autrui.
Cependant que faire lorsque les parents ou tuteurs sont à la base des semences de haine, d’amertume, de complexe et de colère, naissant dans le coeur de leurs bambins? Des enfants qui à leur tour manifestent des fruits destructeurs, deviennent ainsi des futurs meurtriers.

Il est à considérer qu’au regard de l’évangile, l’enfant opprimé et son oppresseur sont tous deux des victimes du mal. Plions donc nos genoux et invoquons le règne de Dieu sur les établissements scolaires de notre pays. Afin que son esprit illumine les enseignants et surveillants pour plus d’attention et de discernement. Néanmoins l’éducation se faisant à la maison, c’est à vous parents de doubler de vigilance, quitte à entamer la discussion dans l’amour et la confiance pour laisser exprimer les sentiments les plus enfouis de vos enfants et peut-être, leur sauver la vie.

Prions pour les écoles de nos enfants afin que l’esprit du mal ne vienne les assujettir. Partageons !

Wissa KOLOLO

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