Dieu suprême, qui se choisit une vierge
Noël : La naissance de Jésus-Christ

Il naquit, opéra des miracles et prodiges, mourut à l’âge de 33 ans puis ressuscita trois jours plus tard ; pourtant, Jésus-Christ, n’en demeure pas moins, pour beaucoup, Le petit Jésus divin enfant, plus de deux mille ans après. Au sein des temples, catholiques, baptistes ou encore protestants, communes et lieux publics, il nous est explicitement rappelé qu’un bébé-Dieu s’est introduit sur la terre le 25 décembre l’an 1. Une date symbolique fixée par un clergé vers l’an 354, qui portait l’espoir d’évangéliser un grand nombre, en remplaçant la fête païenne du solstice d’hiver, par la célébration de la naissance du Christ.

Dans ce contexte, crèches et animations illustrant la venue au monde du fils unique de Dieu, dans une bergerie de Nazareth, ont décoré nos places. Cependant, si l’image du bébé Christ-Jésus annonce l’arrivée du message du salut, son ministère, lui, regorge de précieux mystères et enseignements nécessaires à tout Homme désireux de trouver sens à sa vie. Ou du moins, connaître et comprendre le rôle historique de ce personnage divin emblématique. Pourtant, ses trois années de ministère révolutionnaire n’intéressent que de peu notre société et ses grands groupes commerciaux. Ces derniers triplent leurs ventes en ce jour de fête. Et les nombreux fêtards, préfèrent l’image édulcorée que représente noël, à défaut du message évangélique et confessionnel qu’instaure la venue du Christ.

Toutefois, la vérité sur la naissance de Jésus-Christ est indiscutable et prouvée. Sa conception, bien que sujette à controverse demeure toujours un mystère. Mais c’est un fait, Jésus-Christ est la preuve que nous ne sommes pas les seuls dans l’univers. Une autre forme de vie autre que celle sur notre planète, existe au-delà des limites des cieux. Mieux encore, il existe bel et bien un Dieu suprême, qui se choisit une vierge, Marie, pour enfanter l’enfant divin par puissance divine, bien entendu. Un scénario perçu comme une folie pour les esprits cartésiens. Pire encore pour ces derniers de considérer que Dieu mit en oeuvre ce merveilleux plan, dans l’objectif de sacrifier son seul fils, à 33 ans, afin de sauver sa création des conséquences de l’ignorance et du péché [Jean 3 v.16-21 - La Bible]. De ce fait, il est indéniable que toute personne célébrant noël, adhère inconsciemment ou volontairement à la croyance d’une conviction certaine ; que Jésus-Christ est vraiment le Fils de Dieu. Il est venu sauver le monde de la mort éternelle par sa propre mort et sa résurrection.

Il est bon de le reconnaître chers lecteurs, chaque noël est sujet à la fête et aux réjouissances qu’un sauveur nous est né, qu’un Fils nous est donné. Cependant, une forme de déconsidération perdure à l’égard du ministère de Jésus-Christ. Comme à l’accoutumé, les légendaires représentations fantasques de noël sont mises en avant; c’est-à-dire, le Père Noël et ses cadeaux, les sapins et maisons croulant sous des décorations multiformes et multicolores. Suivis des flocons de neige, sans oublier les gracieux repas etc., des images bien loin de l’univers biblique et de l’environnement du Christ en son temps. Il faut dire que le concerné, Jésus-Christ de Nazareth, n’a que peu de place dans un évènement qui célèbre sa naissance. Cependant, il semblerait que la donne ait changé ce noël 2017.

Jésus-Christ a de nouveau, été sur le devant de la scène, des médias et des spectacles d’Églises. Est-ce là, un énième signe subliminal de son retour imminent ?
Notons la comédie musicale Jésus produite par Pascal Obispo, présentée en octobre 2017, suivie de son magazine de promotion. Malgré les avis mitigés, ont-ils joué un rôle de levier autour de l’intérêt plus singulier du Christ ? Egalement, utiliser son puissant témoignage pour divertir notre société profane, ne fit pas l’unanimité auprès de la communauté chrétienne de France. Pour adoucir les coeurs des TTS (trop trop spirituels), nous retiendrons le verset [Philipiens 1 v.18 - La Bible].

À leur tour, des assemblées promurent l’histoire du Seigneur et son message évangélique. Certaines congrégations ont donc pris les choses très au sérieux en comparaison des années précédentes. Des spectacles mettant en scène la venue du Christ, sa crucifixion et sa résurrection, ont eu lieu au sein de nombreuses assemblées, telles qu’Hillsong, Nouvelle Vie, ou encore Parole du Salut. Costumes, musiques, mises en scène et jeux scéniques, danses et chorégraphies ont animé les cultes de l’avant-dernière semaine de l’année. Se rajoutèrent alors sur nos fils d’actualités, les photos de spectacles aux traditionnelles images de chants de louanges et d’adoration.

Pour conclure, nos pensées se tournent vers les nombreux athées convaincus que nous irons tous au paradis, qu’on soit béni ou qu’on soit maudis. Le Seigneur Jésus-Christ est la confirmation que Dieu est réel [Jean 1 v.18 - La Bible] et qu’il revient bientôt, chercher ses fidèles. Car, là réside le cheminement de la raison même de notre propre existence. De ce fait, prétexter une once de fibre religieuse tous les 25 décembre, confirmerait ce verset qui dit : « Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur coeur la pensée de l'éternité, bien que l'homme ne puisse pas saisir l'oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'à la fin » [Ecclésiaste 3 v.11].

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