Iran - Meurtrier et condamné à mort par pendaison publique, Balal Abdullah s’attendait à sa mort certaine. Mais le pardon fut d’une puissance libératrice. Censés pousser la chaise mortelle sur laquelle se tenait le criminel, les parents de la victime, Abdollah Hosseinzadeh, tué à l’âge de 18 ans lors d’une bagarre de rue, décidèrent, contre toute attente, de pardonner ouvertement l’assassin de leur fils. p>
C’est photo à l’appui, que l’on peut voir les parents endeuillés retirer la corde nouée au cou de Balal Abdullah et lui épargner la vie, après que la mère l’eut giflé. Des parents qui auparavant avaient déjà perdu un fils dans un accident de moto.
« Le meurtrier pleurait. Il a demandé pardon. Je l’ai giflé, ce qui m’a calmé. J’ai dit : « Je te punis pour le malheur que tu m’as fait ». Les gens ont applaudi, certains pleuraient. Je suis croyante. La veille de la sentence, j’ai rêvé de mon fils. « Je suis bien là où je suis et je suis calme », m’a-t-il dit. Tout le monde, ma famille et mes amis, faisait pression pour que j’accorde mon pardon », témoigne la mère à la presse présente.
Quant au gracié, il a également tenu à s’exprimer : « Cette gifle était ce qui séparait le pardon de la potence (…). Dommage que personne ne m’ait giflé au moment de porter le coup fatal à Abdollah Hosseinzadeh ».
Une grâce accordée dans un état où la charia est fermement appliquée.
Mais voici là une belle application de la Parole de Dieu qui nous dit dans Matthieu 6 : 14-15 : « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi… »