Des écoles évangéliques en France, ça existe !

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

On en décompte une vingtaine, de la Drôme à la Seine Saint-Denis. Atypique, serait le mot approprié pour décrire ces établissements aux valeurs bien éloignées de notre société actuelle. Etrange ? Disons plutôt fort réjouissant. Quelque peu tapis dans l’ombre, nous vous parlons aujourd’hui des écoles protestantes évangéliques de France.

Elles se font discrètes, mais gagnent du terrain et ouvrent leurs portes à de plus en plus d’écoliers. Des enfants dont les parents gardent un goût amer de l’éducation de ce 21ème siècle, où l’on n’hésite plus à enseigner à nos enfants la fameuse « théorie du genre ». Des réformes surgissant, plus choquantes les unes que les autres, même s’il est noté que la majorité des protestants, inscrivent toujours leurs enfants dans des écoles publiques, livrées à l’Education Nationale.
Mais, enfants de croyants ou non, les écoles évangéliques de France sont ouvertes à tous, tout en chérissant fermement leurs principes affranchis de toute obligation à l’Etat.

« Sous contrat, il faudrait faire une coupure franche entre les matières classiques et la foi, alors que pour nous, notre religion respire de toute part »

Mots de Luc Bussière, président de l’Association des Etablissements scolaires protestants évangéliques francophones (AESPEF). Cette liberté de penser et d’éduquer, s’apparente comme l’essence même de ces établissements. Qui évoluent sûrement dans un état prôné par la laïcité et même l’athéisme.
Face à cela, elles diffusent une tout autre approche : chaque enfant constitue un miracle et le travail est un appel de Dieu.
Bien qu’elles soient soumises aux limites de l’Education nationale, à savoir l’obligation scolaire, l’ordre public, les bonnes moeurs et le contrôle pédagogique, elles n’en placent pas moins Dieu au centre de tout leur programme.

Une éducation spirituelle pour les enfants, Un bonheur pour les parents

Quel parent, fervent disciple du Christ, n’aurait rêvé confier son enfant à une institution aux valeurs saines ? D’un esprit serein, le conduire à l’école chaque matin et le récupérer chaque soir, en ayant plaisir à lui demander comment s’est passée sa journée, ce qu’il a appris. Et n’avoir comme réponse: nous avons lu un nouveau chapitre d’Harry Potter aujourd’hui ! Ou encore, le professeur nous a expliqué comment nous pouvons choisir d’être garçon ou fille…
Au collège Mathurin-Cordier de Mantes-la-Jolie ou encore aux Cours Protestants d’Ile-de-France à Bobigny, nos enfants jouissent d’une éducation en corrélation avec la voie biblique.

“Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste“ [Ephésiens 6:1-3]

Valorisée dans la Parole du Seigneur comme dans la société, l’éducation est la base de chaque individu. Ce sont ces valeurs morales, physiques, intellectuelles, scientifiques, etc. inculquées qui vont bâtir sa personnalité, son caractère, sa nature. Elle doit être donc soigneusement apportée dès le bas âge, où l’esprit n’est pas encore souillé. Ainsi, la Bible déclare : “Instruis l’enfant selon la voie qu’il faut suivre; Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.” [Proverbes 22:6]
Loin des tumultes terrestres, l’éducation spirituelle conduit l’enfant à acquérir un discernement dans la justice de Dieu, afin d’appliquer ses commandements.

Curiosité, comment se présentent les cours ?

Outre les programmes de base, tout de même imposés par l’Education Nationale, les élèves reçoivent une éducation bien plus élargie et parfois en désaccord avec la science, la société et ses valeurs, allant même jusqu’à relever des points, quelque peu étouffés de l’Histoire de notre nation.
Quelques professeurs apportent leur témoignage.

“Au lieu de dire que, par le plus grand des hasards, l’homme descend du singe, on enseigne que Dieu nous a fait à son image”, précise Stéphanie Ruggieri, professeur de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre), au collège-lycée drômois du Cèdre. Elle, qui rajoute comment elle rallie également, à ses élèves, l’origine de certaines maladies à la foi et non seulement à des facteurs chimiques, biologiques ou psychologiques. “ Les maladies proviennent des droits donnés à Satan, aux origines. C’est l’absence de Dieu qui a fait arriver les péchés ”, enseigne-t-elle.
Comme elle, Audrey Chesnel et Jérémie Fillatre, professeurs de français entre autres, prennent le soin de choisir des ouvrages axés sur les valeurs bibliques, a contrario d’Harry Potter, qui incitent les élèves à croire que les gentils sorciers existent. Non cela est bel et bien diabolique !

De même en histoire, Audrey Chesnel, ne manque pas un chapitre pour introduire la foi chrétienne. “Cela permet, par exemple, d’expliquer ce que la Révolution française a modifié pour les chrétiens. Le rejet de Dieu a débouché sur la séparation entre l’Eglise et l’Etat, puis sur la question de la laïcité”, explique-t-elle.
Jérémie Fillatre, n’hésite pas, quant à lui à pointer les racines judéo-chrétiennes de la civilisation au détriment de l’époque préhistorique, tout en poussant ses élèves à s’identifier à quelques personnages historiques afin de comprendre leur attitude et leurs décisions dans des moments clés de l’histoire. Permettant ainsi une débouchée sur la réflexion entre le bien et le mal, le “libre-arbitre” laissé par Dieu à l’Homme.

L’Evangélisation fait alors bel est bien bien partie du programme scolaire de ces établissements. Ce qui nous ferait penser à des cours d’école du dimanche beaucoup plus poussés. Car des professeurs, à l’instar du Pasteur Louis-Michel Fillatre, apportent des enseignements purement bibliques - nouveau programme en sus de la base de l’état - ses vertus et ses principes, à leurs élèves. Une bénédiction tant pour les enfants que pour les parents dont le coeur s’allège de toute inquiétude.

La Rédaction

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