Christ à l’honneur aux JO de Rio

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Depuis plusieurs jours, vous suivez sûrement, posé tranquillement devant votre téléviseur en famille ou entre amis, les Jeux Olympiques se disputant actuellement dans la magnifique ville de Rio. Des athlètes de toute part en lice pour des titres récompensant leurs rudes efforts. Bien que cette activité ne relève en rien d’un aspect chrétien à proprement dit, les JO révèlent tout de même quelques sportifs qui ne manquent pas de rendre gloire à Dieu. Car oui, cette année, Christ y est à l’honneur.
Parmi eux, Almaz Ayana qui déclara sans honte aux micros des journalistes, après sa remarquable victoire aux 10 000 mètres : “mon dopage, c’est le travail et mon dopage, c’est Jésus” ou encore Wayde Van Niekerk, l’athlète sud-africain qui outre après avoir décroché le titre olympique aux 400 mètres en seulement 43,03 secondes pulvérisant ainsi le précédent record du monde, a lancé ces mots : “Je me suis tout de suite mis à genoux et j’ai dit: merci mon Dieu pour cette bénédiction. Tout ce que je peux dire, c’est que Dieu est grand. J’ai tout laissé entre ses mains… la seule chose que je peux faire maintenant est de louer le Seigneur […] j’ai prié à genoux chaque jour, afin que Dieu me conduise à chaque étape du chemin. J’ai même écrit sur mes pointes, Jésus, je suis tout à toi. Utilise-moi.”

D’autres grands vainqueurs ont, eux aussi, choisi de marquer ces JO. Alors que les Néo-zélandais se vantent de leur célèbre Haka, et les Islandais de leur clapping, les Fidjiens sont fiers d’honorer leur Dieu. Sur la pelouse, après avoir remporté leur match de rugby à 7, rapportant la première médaille d’or olympique de l’histoire du pays, l’équipe au complet, unie, a élevé sa voix par un chant de louange. Et même si l’on ne comprend pas la langue, nul doute que l’Esprit de Dieu mouvait et que cette louange montait au trône de gloire.
Parlons encore de David Boudia et Steele Johnson, deux médaillés d’argent de plongeon synchronisé, qui lors du point de presse, qui a suivi leur victoire, n’ont pas manqué de témoigner leur foi en Christ. “Nous savons que notre identité est en Christ”, déclarait Boudia, sauvé par Jésus-Christ du suicide, de l’alcool et de drogues et édifié et soutenu dans sa carrière par le verset Philippiens 4: 6 : “ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.”

Ces précédents noms ne vous disent sûrement rien, mais celui à venir va autant vous étonner que réjouir par son témoignage. Il s’agit de Michaël Phelps.
A 15 ans, le jeune Michaël Phelps débuta sa carrière de nageur aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Depuis, il est devenu célèbre dans le milieu de la natation tout comme dans l’univers du sport en général. L’on précise qu’il est le sportif le plus titré et le plus médaillé de l’histoire des Jeux Olympiques, ayant décroché 28 médailles au total dont 23 d’or. Outre ses 26 médailles d’or remportées lors des championnats du monde de natation en grand bassin.
Michaël Phelps est une star !
Mais le monde est loin d’imaginer qu’à l’arrière des paillettes se renferme un homme à l’âme sombre, ternie par la dépression, les doutes, les luttes intérieures. Au magazine Sports Illustrated, le sportif décida de raconter son histoire.

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La vie avait pris un goût amer pour le champion, qui après une lourde défaite aux JO de Londres en 2012, décida de mettre un terme à sa carrière, n’assumant pas le poids de l’échec. Et si professionnellement, il passe du rose au noir, du côté personnel, ce n’est pas non plus la grande joie.
Alors qu’il nourrissait une ferme rancoeur contre son père, ayant abandonné sa mère pour une autre femme, dans la même période, sa compagne le quitte et nombreux de ses amis le trahissent. Le sportif, alors jeune retraité, trouve refuge dans la drogue et l’alcool, avant de finalement s’adonner à de terribles pensées suicidaires.

“Je regarde en arrière maintenant… J’ai vécu dans une bulle pendant une longue période […] J’étais dans un moment particulièrement sombre, je ne voulais plus vivre”.

Bien qu’il souhaitait reprendre sa carrière professionnelle, ses déboires avaient, malgré tout, raison de lui. Comptant sur le soutien infaillible de sa famille, l’athlète intégra une clinique d’Arizona pour réhabilitation. En parallèle, un de ses amis, le sportif chrétien Ray Lewis, l’interpella un jour par ces mots si poignants: “Qu’est-ce que tu fais de ta vie ? … C’est quand nous combattons, que notre vrai problème apparaît. N’abandonne pas. Si tu arrêtais, nous perdons tous.” Il lui offrit alors l’ouvrage du pasteur Rick Warren, “Une vie motivée par l’essentiel”, qui l’accompagna tout au long des 45 jours de cure.
Plus que reconnaissant, il en témoigne les bienfaits. “Ce livre est dingue… Je ne te remercierai jamais assez, tu m’as sauvé la vie ! […] J’ai commencé à croire. Il y a quelque chose de plus grand que moi et un but pour moi sur cette terre.”

Dès lors, Michaël Phelps se réconcilia non seulement avec son père dans les cieux mais également avec son père ici-bas. Au programme de sa cure, la quatrième semaine était dédiée à la famille. N’ayant plus aucun contact avec son père, il l’invita tout de même à cet évènement. A sa grande surprise il vit débarquer son père, un certain 27 octobre 2014, qui n’hésita pas à l’embrasser.
Renouvelé, transformé, sauvé, Michaël Phelps assure être un homme nouveau. Christ est passé par là. Le sportif a re-conquis sa belle, qui lui a dit OUI. L’union sera célébrée après les présents JO.
“Vous allez voir un moi différent de tout ce que vous avez vu aux autre Olympiades ! ”, a-t-il assuré.
Ne dérogeant à la règle, le champion a bien refait surface n’empochant pas moins de cinq médailles d’or.
Se confirme encore et toujours la parole de 2 Corinthiens 5: 17 : “Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles”.

La Rédaction

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