Une exhortation écrite par Yannick NILA

Acte antisémite ou meurtre sous l’influence de cannabis et plus encore ? L’assassinat de la directrice de crèche, Sarah Halimi, une sexagénaire juive orthodoxe, soulève la colère de la communauté juive. Convaincue que la victime a subi la haine d’un extrémiste antisémite.
Le 4 avril 2017 dans le 11ème arrondissement de Paris, un déséquilibré nomme Kobili Traoré fit irruption dans l’appartement de Sarah Halimi, sa voisine du haut pendant la nuit. Récitant des sourates du coran, il la frappa à mort puis la défenestra en criant « Allah Akbar » et l’insultant de Sheitan (satan). Interné en hôpital psychiatrique après ce meurtre, il fut incarcéré à la prison de Fresnes en mi-juillet. L’enquête semble arriver à son terme, grâce au rapport d’expertise récemment présenté, après cinq mois de suspens. Mais les conclusions n’ont convaincu la communauté juive très remontée, car le caractère antisémite de ce crime, selon eux, n’a pas été reconnu par la justice.

En effet, il semblerait que le jeune homme de 27 ans, de confession musulmane, accroc au cannabis et brûlant des joints au rythme de 10 à 15 fois par jour, aurait été animé d’une « bouffée délirante aiguë » rapporte le psychiatre Daniel Zagury. Une conclusion émise suite à trois entretiens effectués en mai, juin et juillet. Afin de comprendre l’état du meurtrier au moment des faits et ses motivations. Le psychiatre prit en compte deux facteurs ; ses déclarations, premièrement. Kobili nia fermement le caractère antisémite de son geste, bien qu’il ne fût en mesure de l’expliquer ; puis la dépendance au cannabis, qui produit chez son consommateur des effets délirants. Ce qui remit en question la pleine responsabilité du tueur. Et confirme selon son regard avisé que le choix de sa victime, Sarah Halim, entre autres, ne serait pas exactement basé sur l’appartenance religieuse de cette dernière; bien que cela ait contribué, admet-il. Plus précisément, d’après son expertise, le jeune homme aurait « télescopé » ses croyances dites délirantes à la confession de l’ancienne directrice de crèche, l’associant ainsi à l’image de satan.

« Comment peut-on dire qu’il ne visait pas spécifiquement Sarah Halimi alors qu’il a forcé la porte d’une famille voisine puis escaladé le balcon pour la surprendre dans son sommeil ? », s’offusque Maître Jean-Alexandre Buchinger, défenseur de la famille Halimi. Sans surprise, l’avocat défendant la thèse de l’antisémitisme, s’appuie sur la démarche du déséquilibré. Il va sans dire que Kolibi manifesta une certaine clairvoyance bien que n’ayant toute sa tête, si l’on puit dire. Les faits révélés démontrent que pour accéder à l’appartement de Sarah Halimi, le déséquilibré pénétra dans un appartement voisin de l’immeuble tout proche, effraya la famille qui alla s’enfermer dans une chambre et appela la police. Il aurait alors suffi à Kolibi d’enjamber la rambarde pour se retrouver dans le domicile de sa victime.

Cannabis ou manipulation de l’homme par des puissances occultes ?

Il va de soi que tout ne se justifie pas par la présence de démons en l’Homme ; toutefois, certains récits bibliques mettent en lumière des caractères déficients dans le domaine de la santé, de la psychologie ou du mental, qui sont révélés comme étant liés à la présence d’êtres occultes, avilissant bon nombre d’âmes. Une vérité peu considérée dans notre siècle où est prôné l’esprit cartésien. Le livre de [Marc 5 v.1-13] par exemple, soulève la présence d’un homme vraisemblablement fou dans le pays des Gadaréniens. Qui, effrayé par la venue de Jésus; non pas à cause de sa renommée mais bien par son statut de souverain, révéla les nombreuses entités démoniaques qui habitaient son corps.
Tout ne se justifie par le spiritisme mais notre monde régi par des êtres composés de corps, d’âmes et d’esprits, démontre le contraire. Il n’est point à ignorer qu’une grande partie de nos esprits sont conduits par des croyances saintes ou morbides, de par l’intérêt que nous apportons à celles-ci. Ainsi, il ne peut y avoir d’esprit neutre. Car selon le plan de Dieu, nos cœurs sont prédisposés à rechercher la spiritualité, la vérité. Ainsi pour répondre aux vérités erronées du monde, le Père envoya son esprit afin qu’il anime toute chair, en vue de nous faire entrer dans son plan parfait, selon ses desseins. Ainsi, si un homme n’est habité par l’esprit de Dieu, par son amour, sa présence, il est, à forte chance, conduit par une croyance qui l’emmène ou l’enferme dans des idées pernicieuses, à petites ou grandes échelles.

« Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. » [1 Jean 5 v.12]

Les œuvres d’un Homme qui n’a pas la vie, sont la mort. La mort n’est pas uniquement physique mais également spirituelle, mentale, psychique et émotionnelle… la liste est longue. Hélas, il serait injuste de jeter une quelconque pierre contre ces malfrats victimes du mal. Car, nous sommes tous, à des degrés différents, des victimes du Sheitan. Qui, s’appuyant sur les motivations de nos cœurs déjà bien pervertis, nous endoctrine davantage dans des croyances qui divisent les Hommes, afin d’assurer le chaos. À l’aube de la fin des temps, il est difficile d’ignorer que son combat contre la créature de Dieu, porte hélas de grands fruits. L’humanité, victime du virus de la haine de l’autre, contrecarre l’ordre divin énoncé par le Père, aimer son prochain comme soi-même. Un principe pourtant fondamental, évincé du cœur des Hommes par le père du mensonge, dont l’intérêt est d’entraîner la créature de Dieu pour qui, il n’éprouve que dégoût, à son autodestruction [Apocalypse 12 v.12], avant le retour de Jésus-Christ.

Nous ne sommes point à l’abri des actes de folie des Hommes. Néanmoins, pour espérer vivre dans une certaine harmonie malgré nos différences; seule la paix du Christ est en mesure d’apaiser, guérir les cœurs meurtris, en colère, désabusés par les fruits de la haine, qui poussent à rendre le mal pour le mal. Des faits plongeant notre société dans un cercle vicieux, où l’issue ne semble être que la dislocation par la guerre entre citoyens.

Wissa KOLOLO

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