Affaire Grégory: une nouvelle demande de mise en liberté pour Murielle Bolle

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Le petit Grégory Villemin a disparu il y a plus de 30 ans maintenant mais les circonstances et l’auteur de ce crime odieux demeurent encore à ce jour une folle énigme. Et pourtant qui de la famille Villemin, Laroche ou encore Jacob ne fut présenté comme suspect? Récemment ce fut le tour du grand-oncle et de la grande-tante de Grégory, Marcel et Jacqueline Jacob, soupçonnés d’avoir récupéré l’enfant après son enlèvement. Après quelques jours en prison, ces derniers, mis en examen, ont finalement été libérés et placés sous contrôle judiciaire.
Mais à ce groupe de nouveaux suspects s’ajoute aujourd’hui Murielle Bolle, témoin clé de l’affaire.

Et contrairement au couple Jacob, celle qui était une adolescente au moment des faits, est maintenue en détention provisoire. Elle clame son innocence. Son sort, Murielle Bolle le doit à un de ses cousins, P.F., 54 ans, jamais entendu dans le cadre de l’affaire mais qui très récemment a apporté un nouveau témoignage. Révélant que le 5 novembre 1984, sa cousine aurait été molestée par son entourage pour revenir sur ses aveux. Murielle Bolle, 15 ans, venait de déclarer au feu juge Lambert que son beau-frère, Bernard Laroche avait kidnappé le petit Grégory. Le lendemain, elle revint sur sa déclaration. Et n’en démordra jamais.

La justice qui a collectionné les travers dans ce dossier a, sur appui de ces nouvelles déclarations, mise en examen puis écroué Mme Bolle, le 29 juin dernier pour enlèvement de mineur suivi de mort.
Alors que les avocats de l’accusée avaient déposé une première demande de remise en liberté, refusée le 4 juillet dernier par la chambre de l’instruction de Dijon; ceux-ci ont réitéré la demande ce lundi à 14 h. Les juges disposent de 20 jours pour rendre leur décision. Tout en sachant qu’une confrontation entre l’accusée et son fameux cousin est prévue pour le 28 juillet prochain. Ce qui entre parfaitement dans les délais.

« Les juges nous ont demandé de trouver un lieu d’hébergement hors des Vosges et totalement coupé du cercle familial. Nous avons ainsi proposé un hébergement en Bourgogne, chez une personne qui l’accueillerait bénévolement et par compassion », déclare Me Christophe Ballorin, avocat de Mme Bolle. En ajoutant que cette personne est « décorée de l’Ordre national du mérite ».
« Nous considérons que l’instruction peut continuer à se dérouler, notamment grâce à l’absence de contacts entre ma cliente et les autres protagonistes du dossier ».

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Les avocats de Murielle Bolle ont également clamé pour la défense le calvaire de leur cliente en prison. Et ce, malgré son placement en isolement judiciaire, où elle profite d’un meilleur hébergement, avec une douche personnelle, mais reste totalement isolée et n’a de contact téléphonique qu’avec son compagnon. Cette dernière avait notamment entamé une grève de la faim de quelques jours pour protester contre sa détention.
Autre ombre au tableau; le décès du juge Jean-Michel Lambert, en charge du dossier au moment des faits. La défense souhaitait le faire témoigner; ce dernier affirmant que lors de la deuxième audition, le 6 novembre 1984, Murielle Bolle ne présentait aucune trace de coups.

Dans ce micmac judiciaire qui dure tout de même depuis plus de 30 ans, une question a le mérite d’être posée : comment rendre la justice et décider du sort d’une personne sans être au préalable habité par l’auteur même de la justice et la sagesse?

« Mais l’Eternel des armées est un juste juge, Qui sonde les reins et les coeurs. » (Jérémie 11 v.20)

Quoique l’on dise, l’impartialité en l’Homme n’existe pas. Un juge ou encore un procureur, qui plus est ne ralliant aucunement les pas de notre Seigneur, se laissera conduire par ses émotions, ses sentiments, ses préjugés et convictions personnelles enracinées dans les dogmes de ce monde, loin de la Parole de Dieu, parole de justice et de vérité. Voyons à l’appui les innombrables erreurs judiciaires, brisant la vie de nombreux innocents. Ainsi donc ici-bas, la justice n’existe pas en dehors de Dieu le Père.

« Car l’Eternel est notre juge, l’Eternel est notre législateur, l’Eternel est notre roi: C’est lui qui nous sauve. » (Esaïe 33 v.22)

N’est-ce pas le roi Salomon admiré pour sa sagesse et sa justice? Dont la provenance prenait pourtant racine en Dieu, maître de toute science, parfait juge, et sagesse inégalable. La vérité n’est qu’en Christ. En dehors de lui, l’Homme se fourvoie dans ses pensées erronées, et son coeur haineux. Ainsi nul ne peut remettre son sort entre les mains des Hommes, car il est notre juste défenseur qu’en Christ-Jésus, qui par son Esprit rend toute justice parfaite.

Audrey Wolber

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