Le calvaire de ces jeunes filles débute le 14 avril dernier lorsque des islamistes de la secte Boko Haram font irruption dans le lycée de Chibok au nord-est du Nigéria.
Armés jusqu'aux dents et empreints de terreur, les individus kidnappent et emmènent à bord d'un véhicule poids lourd 230 jeunes filles âgées de 12 à 17 ans, toutes scolarisées dans l'état de Borno.
Depuis c'est l'angoisse et l'indignation dans tout le pays, l'opinion publique est bouleversée d'autant plus que la secte islamiste a déjà fait des milliers de morts parmi les peuples Chrétiens.
« Trouvez nos filles » ; pouvait-on lire ce 30 avril sur les pancartes du collectif « Femmes pour la paix et la justice »,
lors d'une grande marche de protestation à Abuja, la capitale.
« Le gouvernement doit comprendre qu'on ne permettra pas que le silence continue »,
a déclaré Hadiza Bala Usman, l'organisatrice de la marche, à l'AFP.
Dix-huit jours après ce rapt honteux, les familles demeurent cruellement sans nouvelles
de leurs progénitures. Où sont-elles passées ? Que leurs font-ils subir? Voilà bien des questionnements qui restent en suspens. Et les échos ne sont pas bons. Hélas !
Si une quarantaine d'entre elles, a réussi à échapper au risque de leur vie à leurs ravisseurs, pour Pogu Bitrus, chef du conseil des anciens, interviewé par la BBC,
les 187 jeunes filles qui n'ont pas encore été retrouvées ont très certainement été données en mariage à des membres de la secte intégriste, pour une modique somme équivalente à 10 euros.
Boko Haram, dont le nom signifie « l'éducation occidentale est un péché », revendique la création d'un Etat islamique dans cette région. Un chef de la guérilla avait affirmé en 2013,
l'intention de réduire à l'esclavage sexuel les femmes capturées.
Jointes par téléphone à Chibok, les populations s'exaspèrent devant l'incapacité des autorités à retrouver les adolescentes. Se sentant pauvres et sans influence, tous multiplient avec ferveur
et supplications, les prières en faveur de la libération de leurs filles.
Le président régional de l’Association des églises chrétiennes au Nigeria (CAN), le Rév. Shuaibu Byal, a demandé au
gouvernement une intervention rapide et lancé un appel aux chrétiens du monde entier :
« J’ignore ce que nos filles subissent en ce moment. S’il vous plaît, priez avec nous afin que
nous les retrouvions bientôt ».
Si vous lisez cet article, faites une prière aussi pour ces 187 jeunes filles prises en otage.
- Demandez à Dieu de les protéger et de veiller sur leurs vies.
- Priez pour les familles
- Priez pour leur libération
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